Elevage du Bois Foucher

DIVERS

 

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Pour être tout à fait complet, encore quelques petites choses à savoir :


 

Le Chien, un comprimé de Bonheur !

 

Un comprimé de Bonheur !

Un chien aimant est un « comprimé de bonheur » pour tous les âges de la vie

C’est un fait, notre chien à plus d’impact positif sur notre santé que beaucoup de médicaments. La chose se vérifie depuis la plus tendre enfance jusqu’au terme de la vie. C’est même maintenant prouvé scientifiquement : un chien aimant améliore la santé physique et mentale de son maître. Quel est leur secret ? Aucun… ils nous aiment tout simplement.

Un ami qui nous protège

Très tôt dans l’histoire, le chien est devenu notre fidèle compagnon. Depuis le néolithique, il n’a pas bougé d’un poil, tout juste s’est-il adapté à cette société des hommes en perpétuelle évolution. Ainsi, si aujourd’hui, il guide des personnes non-voyantes, ou redonne le sourire à des enfants autistes, finalement, il ne fait rien d’autre que de nous communiquer un amour indéfectible. Oui, notre chien qui nous aime tant, est capable de transposer cet amour en actes sensibles, afin de nous apaiser quand on est nerveux, de nous remonter le moral quand on broie du noir, et bien plus encore.

Bref, il est toujours là quand le besoin se fait ressentir, près à risquer sa vie s’il le faut. Oui, notre chien nous protège physiquement, mais aussi mentalement. Il ne nous fait jamais défaut. En animal sociable qu’il est, le chien sait prendre soin de son entourage. Certes, il y a des exceptions. Certains chiens sont agressifs. Quand c’est le cas, il n’est pas rare que ce comportement soit insufflé par nous les hommes. Un sevrage trop rapide, un dressage qui rend méchant, la maltraitance ou encore l’abandon, peuvent provoquer la crainte et l’agressivité qui va avec.

Un amour indéfectible

Les scientifiques ont récemment mis en évidence que, si nous leur portons de l’amour, les chiens nous le rendent bien. Pour le chien, ses maîtres sont sa famille. Quand il sent notre arrivée, une irrésistible envie de nous accueillir le submerge.

Il est sensible aux intonations de notre voix, mais également à nos émotions. D’ailleurs, lui aussi est capable d’éprouver de la peur comme de la joie. Qui n’a pas déjà deviné l’ébauche d’un « sourire » sur la tête de son fidèle compagnon ?

Notre stress : il en fait son affaire… sans effet secondaire

Encore un fait indiscutable : avoir un chien fait du bien ! C’est même d’un effet antistress impressionnant. Mieux que certains médicaments ? Peut-être, en tout cas le chien lui, est sans effet secondaire.

Son secret réside dans sa constance et sa patience, comme dans son goût prononcé pour les rituels et les habitudes. Ainsi, le chien rassure. Il est un repère stable dans notre vie.

En balade avec son chien, les contacts avec les autres deviennent plus aisés. Probablement, parce qu’il a une tendance naturelle à détendre l’atmosphère et déstresser les gens.

Plus fort encore : quand nous sommes auprès de lui, le taux d’endorphine dans le sang est plus élevé. Celle qu’on surnomme « la molécule du bonheur » permet entre autres bonnes choses, de faire reculer le risque de dépression.

Le chien : cette « personne » qui nous permet de bien grandir

C’est une réalité qui n’est pas rare d’observer : la relation d’un maître avec son chien, est parfois plus forte que celle d’un être humain avec ses semblables. Cette constatation nous rappelle que notre animal de compagnie représente bien plus qu’une boule de poils. Il nous accompagne dans la vie, en véritable « professionnelle » de la bienveillance.

Certains psychologues n’hésitent pas à affirmer que « le chien est une personne ». Un « être canin » avec une personnalité qui lui est propre, capable de prendre la décision d’entrer en relation avec un humain plutôt qu’un autre. Ainsi un chien n’est pas d’humeur égale, quelle que soit la personne à qui il a affaire. Un même chien peut s’avérer adorable avec quelqu’un et infect avec un autre. Cette volatilité comportementale n’est jamais gratuite, le chien sait pour quoi et pour qui montrer telle ou telle facette de son caractère.

Mon chien, mon confident

Vous vous confiez à votre chien ? Vous n’êtes pas le seul. Beaucoup d’entre nous ont remarqué que par ses expressions, le chien donne ce sentiment d’entendre notre message, et même de comprendre les états d’âme qui se cachent derrières nos mots. C’est réconfortant, tout comme le fait de se sentir aimé, ou simplement de se sentir moins seul.

Pour les enfants, le chien agit comme un véritable guide dans la vie. Il contribue à développer le sentiment d’empathie. Il est aussi très patient, protecteur et « compréhensif » envers les jeunes humains. C’est une caractéristique commune à la totalité des mammifères, ils repèrent l’odeur d’un jeune et l’assimilent à un être inoffensif et vulnérable qu’il faut protéger.

Un guide pour les enfants

Un enfant se développe et apprend beaucoup au contact d’un chien. Tant physiquement, à courir et se balader dans la nature, qu’au niveau psychique. En effet, la relation d’amour qui se crée influence autant l’intelligence de l’enfant, que sa sociabilité et sa sécurité affective. Comprendre que l’autre à des besoins, être attentif aux signes expressifs de son chien : c’est une véritable initiation à un mode de communication au-delà du verbal. C’est aussi la possibilité de grandir, de se sentir responsable.

Une bouffée d’air pour les ados

Pour les ados, quand la communication avec ses parents est au plus mal… il reste quand même un interlocuteur à qui se confier : le chien. Un interlocuteur qui rend autant d’amour qu’on lui en donne. C’est si simple d’aimer son chien, quand il est parfois si difficile de dire je t’aime à ses parents. D’ailleurs, le chien de la maison est souvent le seul à avoir un laissez-passer ultra privilégié pour entrer dans la chambre d’un adolescent. Et ce n’est pas seulement parce que lui accepte sans broncher les chaussettes qui traînent, ou les canettes vides au sol et autres emballages qui débordent de la poubelle.

Un soutien affectif pour les parents

La vie avance, elle avance même très vite. Si bien qu’un beau jour la maison se vide de ses plus jeunes occupants, pour ne laisser que les parents et… le chien. Les parents ne sont pas rares à vivre difficilement cette séparation. Souvent, c’est un véritable vide affectif qui est ressenti. Heureusement que le fidèle compagnon est là, rempli d’amour et de bienveillance à l’égard de ses vieux maîtres.

Du côté des célibataires

Aux côtés des célibataires, le chien trouve toute sa place également. Il peut tenir différents rôles, se substituer à un ami, un enfant, ou un parent rassurant et aimant.

 

Pour toutes ces raisons, on dénombre plus de 7 millions de chiens dans les familles françaises. Pour conclure cet article jusque là positif, je tiens à préciser, que malgré tout ce qui vient d’être abordé : il existe toujours et encore, trop de chiens malheureux parmi les hommes.

Puissions-nous un jour apprendre cet amour inconditionnel qui font des chiens des êtres admirables.

 

Respectez votre chien

 

Respectez votre chien !

Laissez votre chien tranquille lorsqu'il mange.

Vous n'avez pas à mettre vos mains dans sa gamelle durant son repas.

Il ne doit y avoir personne autour de lui, et il doit être au calme.

Ca vous plairait que l'on mette nos mains dans votre assiette pendant votre repas ???

 

Laissez le également tranquille lorsqu'il dort.

Pas d'enfant à lui sauter dessus par surprise pendant qu'il dort, ou toute autre raison.

Un chien qui mord à cause d'un réveil brutal peut ensuite être abandonné dans un refuge, abandonné, simplement parce que l'on a pas respecté son sommeil...

 

Il n'aime pas un, ou les autres chiens, malgré une bonne sociabilisation ?

Hé bien c'est comme ça... 

Nous non plus nous n'aimons pas tout le monde !

 

Il a peur d'aller dans l'eau ?

Hé bien il a le droit et ne doit pas y être forcé.

C'est ainsi pour toutes les autres peurs.

Il a peur d'une personne en particulier, ? Pourquoi le forcer à se faire caresser par elle ? On ne vous oblige pas à cotoyer des personnes que vous n'aimez pas !

 

RESPECTEZ VOS COMPAGNONS A 4 PATTES !

 

10 idées reçues sur les chiens

 

10 Idées reçues sur les chiens

Idée reçue N°1 : les chiens voient en noir et blanc

Faux

Les chiens perçoivent les couleurs mais uniquement le vert-jaune et le bleu-violet. Ils ne perçoivent en revanche pas le rouge et l’orange. Les chiens perçoivent également les couleurs manière plus pâle que les êtres humains.

Idée reçue N°2 : Pour calculer « l’âge humain » d’un chien, il faut multiplier son âge par 7

Faux

En pratique, il n'existe a pas de formule mathématique simple pour trouver « l’âge humain » d’un chien car l'âge du chien ne suit pas une courbe linéaire par rapport à l'âge humain et tous les chiens ne vieillissent pas au même rythme. Ce rythme varie en fonction de la taille du chien. Ainsi, les petits chiens deviennent adultes plus tôt que les grands chiens mais, ensuite, ils « vieillissent » beaucoup moins vite que ces derniers. Pour connaître « l’âge humain » de votre chien, rendez-vous sur notre tableau de conversion de l’âge réel du chien en âge humain.

Le saviez-vous ?

Le coefficient multiplicateur de 7 viendrait du fait que l’espérance de vie moyenne d’un chien est environ 7 fois plus courte que celle de l’Humain.

Idée reçue N°3 : Un chien peut manger «comme nous »

Faux

Un être humain est un omnivore alors que le chien est un carnivore non strict, encore appelé carnivore opportuniste ou carnivore à tendance omnivore. En d’autres termes, cela signifie que le chien a des besoins nutritionnels bien différents des nôtres. Par exemple, son besoin en protéines est 4 à 6 fois supérieur au nôtre, son besoin en calcium, 3 à 10 fois plus important que le nôtre et sa capacité de digestion de l’amidon (un « sucre » complexe qu’on retrouve dans les féculents) est beaucoup plus limitée que la nôtre. Ainsi, là où notre assiette est composée essentiellement de féculents avec un peu de viande et de légumes, la gamelle d’un chien devrait être composée principalement de viande accompagnée d’un peu de légumes et de féculents. Afin de respecter sa vraie nature de carnivore, un chien ne doit donc pas être nourri avec une ration ménagère calquée sur des rations humaines (d’autant plus si ces rations sont véganes) et encore moins avec les restes de nos repas d’autant plus que ces derniers ont toutes les chances de contenir des ingrédients toxiques pour le chien.

Idée reçue N°4 : Un chien en bonne santé à la truffe humide et fraîche

Faux

Un chien qui a la truffe chaude et sèche n’est pas forcément un chien malade pour l’unique raison que la  température et le degré d’humidité de la truffe chez le chien ne dépendent pas seulement de sa température interne. Elles dépendent aussi de la température de l’environnement extérieur et de l’hygrométrie ambiante et de la température de la main avec laquelle nous touchons sa truffe qui peut alors fausser notre impression. Ainsi, un chien pourra avoir la truffe chaude et sèche lorsqu’il est dans un environnement chaud et sec, après un séjour auprès d’une source de chaleur comme un radiateur, par exemple.

Ainsi, vous comprendrez aisément qu’un chien en bonne santé peut avoir une truffe chaude et/ou sèche et à l’inverse, un chien malade peut avoir une truffe fraîche et humide. L’état de sa truffe n’est donc pas un bon indicateur de l’état de santé général du chien. En revanche, si la sécheresse de la truffe persiste, c’est que votre chien souffre peut-être de deshydration ou d’une affection de la truffe. Il faudra alors consulter un vétérinaire sans tarder.

Idée reçue N°5 : Un chien qui remue la queue est forcément content

Non, pas forcément

La queue du chien est une partie de son corps qui occupe un grand rôle dans la communication visuelle du chien. C’est une composante essentielle de son langage corporel. En d’autres termes, sa position et ses mouvements nous envoient des messages et nous renseigne sur son état émotionnel au même titre que la posture générale de l’animal, ses expressions faciales, la position de ses oreilles ou bien encore le hérissement de ses poils. Encore faut-il savoir les interpréter, en fonction de la situation, comme les chiens savent le faire entre eux. Ainsi, quand un chien remue la queue, c’est souvent le signe qu’il est excité. Mais cette excitation peut être positive comme négative. Dès lors, quand la queue remue avec des mouvements rapides et amples dans une attitude générale détendue, l’état d’esprit du chien est a priori joyeux. En revanche, quand le fouet est raide avec des petits mouvements, il y a de fortes chances que le chien se trouve dans un état de nervosité important.

Une étude scientifique menée par des chercheurs italiens du Centre de recherche sur l'esprit et les sciences du cerveau de l'université de Trente en Italie a même montré que le côté vers lequel le chien remue la queue pouvait avoir son importance. Ainsi, selon les résultats de cette étude, les battements de queue majoritairement orientés vers la droite seraient associés à des émotions positives alors qu’une prédominance du côté gauche est plutôt le signe d’un état d’esprit anxieux.

Idée reçue N°6 : Quand un chien bâille, c’est qu’il est fatigué ou qu’il s’ennuie

Pas forcément

Chez le chien, le bâillement n’est pas forcément qu’un signe de fatigue ou d’ennui : il fait partie de ce qu’on appelle les signaux d’apaisement. Ces signaux sont des indications physiques qui traduisent un état émotionnel de stress du chien. Ainsi, un chien peut se mettre à bâiller lorsqu’il se trouve dans une situation qui le met mal à l’aise ou qui l’angoisse. Le chien bâille alors pour se calmer ou pour éviter un conflit. Il existe d’autres signaux d’apaisement chez le chien comme le fait de se gratter, de détourner le regard, de flairer le sol ou bien encore de se lécher la truffe de façon répétée. Ces signes traduisent une tension chez le chien et il est alors conseillé de ne pas aller importuner un chien qui les expriment.

Bon à savoir

Votre chien est stressé ? Utilisez le langage du chien et bâillez à votre tour ! Cela peut aider votre chien à se détendre.

Idée reçue N°7 : Un chien qui sort dans le jardin n’a pas besoin d'être promené

Faux et archi-faux !

Quelle que soit la taille de votre jardin, votre chien en aura vite fait le tour et commencera à tourner en rond et à s’y ennuyer ferme. Si vous habitiez sur une île déserte ou dans un immense château, pourriez-vous y rester toute votre vie sans voir le monde extérieur ? Allez, sans mauvaise foi, votre réponse sera non. Eh bien pour votre chien, c’est la même chose ! Votre chien a besoin de promenades qui lui permettent de sentir de nouvelles odeurs et de rencontrer des congénères…en un mot : de satisfaire ses besoins sociaux, de dépenses physiques et mentales.

Si vous ne répondez pas à ces besoins par une promenade en bonne et due forme, vous n’aurez pas un chien heureux à vos côtés mais vous aurez toutes les chances d’avoir un  chien qui cherche à se défouler et évacuer son énergie par n’importe quel moyen : aboiements excessifs, destructions, trous dans le jardin, fugues, activités de substitution, etc.

Idée reçue N°8 : Un chien ne transpire pas

Faux

Un chien possède des glandes sudoripares qui lui permettent de transpirer…mais seulement sous ses coussinets. En revanche, leur faible nombre et leur localisation ne permet au chien de pouvoir compter sur le mécanisme de transpiration pour faire baisser sa température corporelle quand il fait chaud ou quand le chien a fait de l’exercice. Pour ce faire, le chien halète en ouvrant la gueule et en tirant la langue.

Idée reçue N°9 : Tous les chiens savent nager et aboyer

Faux

Contrairement aux idées reçues, tous les chiens ne savent pas nager dès leur naissance car l’eau n’est pas un élément où tous les chiens se sentent naturellement à l’aise. S’il est possible d’apprendre à nager à son chien, toutes les races de chiens ne sont pas égales face à cet apprentissage. Les races de chiens brachycéphales, à la face aplatie et au thorax rond comme le Boxer ou le Bouledogue, ou encore les chiens aux pattes très courtes, comme les Bassets ou les Teckels, peuvent avoir du mal à nager pendant de longues périodes, voire pour certains, ne pas y parvenir du tout.

Il existe également une race de chien qui ne sait pas aboyer au sens où on l’entend habituellement : le Basenji. Ce chien n’est pas muet pour autant mais pousse un cri qui se rapproche davantage du gloussement d’une volaille que d’un aboiement de chien voire, selon certains, du Yodel d’un chanteur tyrolien.

Idée reçue N°10 : La salive des chiens a des vertus cicatrisantes

Faux

Qui n’a jamais vu un chien lécher une plaie sur l'une de ses pattes, par exemple ? Souvent, on pense à tort qu’il fait cela pour accélérer sa cicatrisation. C’est faux ! Même si l’on a récemment découvert une protéine cicatrisante dans la salive, le léchage retarde la cicatrisation de la plaie. Il a pour effet d’écarter les berges de la blessure, d’alimenter le phénomène inflammatoire et d’apporter de nombreux micro-organismes qui pullulent dans la salive et la gueule des chiens au risque d’infecter la plaie.

Parmi ces micro-organismes, certains d’entre eux sont même très dangereux pour l’être humain. C’est par exemple le cas de Capnocytophaga canimorsus, une bactérie communément présente dans la flore bactérienne de la gueule des chiens et qui est responsable de septicémies gravissimes et fulgurantes survenant généralement chez des personnes au système immunitaire fragile à la suite d’une morsure ou d’un simple léchage par un chien.

 

Petits chiens : 5 idées reçues

 

Petits chiens : 5 idées reçues à oublier absolument !

Les idées reçues sur les petits chiens sont légion, comme si leur petite taille pouvait définir leur caractère. En réalité, les petits chiens ne sont pas bien différents des grands…

 

1. Ils ont besoin de moins d’exercice physique

Désolé de vous décevoir, mais c’est faux.

Tous les chiens sans exception ont besoin de se dépenser quotidiennement pour être équilibrés.

Eh oui, un chien, qu’il soit riquiqui ou immense, ça a besoin de sortir prendre l’air et se délier les pattes. 

Bien entendu, certaines races de chiens auront besoin de courir plus régulièrement que d’autres comme c’est le cas pour le très dynamique Jack Russell par exemple.

Mais 1 h de promenade minimum par jour est requise pour tous les canidés.

Et si vous préférez passer vos week-ends enfermé à la maison au lieu de partir faire de longues balades dans la nature, un conseil : n’adoptez pas de chien.

2. Ils aboient tout le temps

Tout comportement excessif chez le chien est imputable au maître.

Que votre chien soit un Rottweiler ou un Chihuahua, s’il aboie constamment, c’est de votre faute. Soit vous ne l’avez pas correctement éduqué, soit il souhaite vous exprimer son envie de jouer, sa solitude, son stress, voire sa peur.

Un chien aussi a besoin d’exprimer ses sentiments après tout !

Effectivement, certaines races de chiens (petites ou grandes) ont plus tendance à aboyer que d’autres. C’est le cas notamment des chiens dotés d’un fort instinct de gardien qui donnent l’alerte lorsqu’ils sentent un danger ou que des inconnus rôdent autour de la maison.

3. Ils sont plus calmes

Ce n’est pas parce qu’ils font moins de dégâts que les chiens de grande taille (qui ont rarement conscience de leur force et de leur corps), que les petits chiens sont tous naturellement calmes.

Au contraire, certains sont de vraies piles électriques !

Le caractère d’un chien se devine dès son plus jeune âge. Il est donc essentiel de passer du temps avec le chiot sur lequel on a craqué avant de l’adopter.

En effet, ce dernier pourra tout à fait se révéler incompatible avec votre propre caractère ou votre mode de vie.

4. Ils sont plus économiques

Ne rêvez pas ! Les marques de croquettes ne vont pas vous faire le plaisir de vous faire payer moins cher sous prétexte que vous avez un petit chien.

Alors, certes, ils mangent moins que les grands chiens, mais ils vivent également plus longtemps.

De même, ils tombent tout autant malades et nécessitent autant de soins et de dépenses de tous ordres que leurs congénères.

Par ailleurs, des chiens à poil long ou frisé auront besoin de visites régulières chez le toiletteur afin d’entretenir leur pelage. Et ce, qu’ils soient petits ou grands !

5. Ils sont plus frileux

Les petits chiens ne sont pas plus frileux que leurs cousins les grands chiens. Cette croyance populaire conduit de nombreux propriétaires de petits chiens à couvrir leur compagnon à quatre pattes d’un manteau dès que le temps se rafraîchit.

En réalité, ce qui définit la résistance au froid d’un chien dépend de plusieurs facteurs qui n’ont rien à voir avec sa taille : son âge, sa morphologie, son poids, l’épaisseur de son poil ou encore son mode de vie.

En effet, si votre chien vit dans un appartement ou une maison depuis toujours, il sera forcément plus sensible au froid qu’un chien aguerri à la vie en extérieur.

Comment les chiens voient-ils ?

 

Les chiens voient-ils en noir et blanc ?

Contrairement aux mythes sur la vision des chiens, ceux-ci ne voient pas le monde en noir et blanc.

Ils distinguent moins bien les couleurs que les êtres humains, mais cela ne les empêche pas d’avoir une vue affutée à leur manière !

1. La perception des couleurs

Contrairement aux humains, les chiens sont dichromates. Cela signifie qu’ils n’ont dans leurs yeux que deux récepteurs de couleurs, tandis que ceux l’Homme en possèdent trois. On appelle ces récepteurs : des cônes.

Ainsi, les couleurs du point de vue des chiens sont plutôt pâles. Ils distinguent le jaune et le bleu, mais pas le rouge et le vert.

On pourrait dire que les chiens ont une perception des couleurs semblable à celle des personnes daltoniennes.

2. Une vision moins détaillée…

En effet, les chiens sont myopes. À moins de 25 centimètres, ils ont du mal à identifier les détails des choses qu’ils regardent. De même, leur perception de la profondeur est réduite.

Ainsi, on peut dire que le chien voit flou, en tout cas de loin.

3. … mais plus efficace la nuit

Pour voir dans le noir, nos yeux disposent de bâtonnets, des récepteurs nocturnes en quelque sorte.

Les chiens en possèdent beaucoup plus que nous et voient donc bien dans l’obscurité. Ce qui n’est pas un comble pour les descendants des loups !

Cette capacité est renforcée par le tapetum lucidum, une fine couche réfléchissante située sous la rétine de l’oeil du chien. Lorsqu’il n’y a pas beaucoup de lumière, celle-ci est davantage animée grâce à cette particularité.

4. Le champ et la fréquence de vision

Si le champ de vision de l’Homme est de 180°, celui du chien se situe entre 250° et 280° ! En effet, ses yeux sont placés de façon plus latérale sur sa tête. Il peut alors détecter les mouvements plus facilement et plus rapidement.

La fréquence de vision des chiens est telle qu’ils perçoivent les mouvements quasiment au ralenti. Cela leur permet de réagir promptement : voilà pourquoi un chien a de très bons réflexes !

Il peut ainsi percevoir un mouvement lointain, mais ne voir qu’un être immobile à une distance proche. C’est comme si la succession des images qu’il distingue était complètement saccadée.

5. L’oeil n’est donc pas le sens le sens le plus aiguisé du chien

En vieillissant, les chiens peuvent subir une baisse de leur vision. Ils peuvent également être atteints de maladies, telle que la cataracte.

Heureusement, leur odorat surdéveloppé et leur excellente ouïe compensent largement la lacune visuelle.

Il est intéressant de constater que la vue est le sens le plus utilisé chez l’Homme. Chez le chien, c’est la combinaison des différents sens qui lui permet de se débrouiller au quotidien.

Besoins en sommeil du chien

 

Combien de temps un chien passe t-il à dormir ?

Vous avez l’impression que votre chien passe son temps à dormir ? Eh bien, sachez qu’un chien a besoin de beaucoup de sommeil. Toutefois, ce dernier peut évoluer en fonction de nombreux facteurs et tout comme pour nous, la qualité de son sommeil peut se retrouver altérée.

En moyenne, un chien adulte avec une activité normale dort entre 12 et 14 heures par jour. Toutefois, cette durée peut évidemment varier en fonction des individus. 

Comme pour nous, certains chiens auront besoin de moins de sommeil pour récupérer, alors que d’autres seront de gros dormeurs.  

Le sommeil chez les chiens peut également varier en fonction de leur niveau d’activité. Par exemple, un chien qui est stimulé toute la journée par des moments de jeu ou des promenades aura naturellement tendance à moins dormir puisqu’il est sollicité. À l’inverse, un chien laissé seul à la maison dormira beaucoup plus pour pallier l’ennui et le manque d’activité. 

Enfin, l’âge de votre chien peut également rentrer en ligne de compte. 

Un chiot a en effet besoin de bien plus de sommeil qu’un chien adulte.

Un jeune chien peut ainsi dormir jusqu’à 20 heures par jour, voire plus au cours de sa période néonatale (entre la naissance et ses 15 jours de vie). Durant cette période, le chiot peut donc rester endormi 90 % du temps ! Cette période est nécessaire pour le bon développement de son cerveau. 

Chez le chien âgé, la durée de sommeil est également plus importante que chez le chien adulte puisqu’elle peut atteindre 75 % de son activité totale. En d’autres termes, en vieillissant, votre chien peut consacrer jusqu’à 18 heures par jour en moyenne au repos.

Si vous avez observé que votre chien ne dormait pas assez ou qu’il était régulièrement réveillé en pleine nuit, voici quelques pistes à explorer : 

Votre chien est peut-être hyperactif et donc en constante hypervigilance. Ce besoin d’être sur le qui-vive en permanence l’empêche de trouver un sommeil profond et suffisamment reposant.

Si votre chien est anxieux d’une manière générale ou s’il souffre d’anxiété de séparation, il est probable que ses troubles du sommeil soient liés. En effet, un chien qui souffre d’anxiété de séparation peut avoir du mal à trouver le sommeil s’il ne dort pas aux côtés de son maître. 

Si votre chien est âgé ou s’il souffre de douleurs, cela peut l’empêcher de dormir confortablement. 

Pour y remédier, il y a qu’une seule solution : rendre visite à votre vétérinaire, et plus précisément un vétérinaire comportementaliste si cela concerne un chien hyperactif ou anxieux. Si votre chien souffre de douleurs, votre vétérinaire vous aidera à trouver un traitement adapté pour le soulager. Vous pouvez également opter pour un matelas à mémoire de forme. 

Au contraire, si vous trouvez que votre chien dort de manière trop importante, cela peut être lié à différents troubles : 

Votre chien souffre de dépression. Dans ce cas, vous observerez également que votre chien se désintéresse des activités qu’il adore habituellement. Les séances de jeu, les promenades et les caresses ne l’intéressent plus, il passe le plus clair de son temps à dormir…

Votre chien souffre d’hypothyroïdie. Son métabolisme tourne alors au ralenti, ce qui le pousse à dormir plus longtemps même en pleine journée. 

Votre chien souffre de fièvre.

Dans tous les cas, il va falloir consulter un vétérinaire, car lui seul est capable d’identifier le problème de votre chien.

Est-ce que les chiens rêvent ?

 

Les chiens rêvent-ils ?

 En observant votre toutou pendant son sommeil, vous le verrez parfois bouger les pattes, couiner ou grogner. Cela est la preuve tangible qui démontre que les chiens rêvent bel et bien ! Mais alors, de quoi rêvent-ils ? Leurs rêves sont-ils de la même nature que les nôtres ?

Un cerveau créatif

Les chiens sont alors capables de rêver. Durant leur assoupissement, leur cerveau est actif, tout comme celui des humains. Pareillement à ces derniers, les chiens rêvent de moments vécus pendant la journée : lorsqu’ils ont joué avec leur maître, lorsqu’ils se sont promenés, etc.

Toutefois, cela va encore plus loin que l’on pourrait le penser. En effet, le cerveau du chien est parfaitement en mesure de créer des événements ou des êtres imaginaires. Impressionnant, lorsqu’on sait que le cerveau humain exécute des choses similaires !

Ainsi, nos chers toutous qui ont l’air de courir pendant leur sommeil le font en réalité dans leur rêve. Les souvenirs qu’ils détiennent d’une journée peuvent aussi être modifiés par les capacités fantasmagoriques de leur cerveau.

Des mauvais rêves

S’ils peuvent rêver, les chiens sont également en mesure de faire des cauchemars. Ils surviennent lors de périodes difficiles, durant lesquelles votre chien se sent triste ou apeuré. Cela reste bien évidemment normal : nous avons tous des hauts et des bas dans la vie ! Il suffit que vous ayez grondé ou puni votre compagnon pour qu’il se sente honteux et en fasse un cauchemar.

Dans ce cas là, vous verrez votre chien trembler ou couiner pendant qu’il dort. Ne le réveillez pas, au risque de l’effrayer ou qu’il vous morde par inadvertance. Attendez qu’il sorte lui-même des bras de Morphée afin de le rassurer à l’aide de caresses.

Assurer un sommeil serein à votre ami

Faites en sorte d’installer le couchage de votre chien dans un endroit calme et qu’il affectionne. Pour bien dormir, il doit se sentir en sécurité. N’hésitez pas non plus à aller lui souhaiter une bonne nuit lorsque vous allez vous coucher. Certains chiens apprécient également la présence de peluches pour les tranquilliser avant de dormir.

Le plus important reste d’entretenir la relation qui vous lie ensemble : plus le chien va vivre des moments heureux et moins il fera de cauchemars.

Eh oui, le bonheur d’un toutou se construit en partie sur ses liens sociaux, ses jeux… bref, il ne doit pas s’ennuyer. C’est le moment de lui transmettre toutes vos bonnes ondes !

Positions du chien pour dormir

 

Les positions du chiens dans son sommeil

Si vous aussi vous aimez admirez votre petite boule de poils dans son sommeil, vous avez sûrement déjà du vous demander de quoi il rêvait… Sachez que la position qu’adopte votre compagnon lorsqu’il dort reflète son humeur actuel. 

Voici les 5 principales positions qu’adopte un chien pour dormir, et ce qu’elle vous renseigne sur l’état mental de votre compagnon !

 

1. Sur le dos

Lorsque votre chien dort sur le dos, cela veut dire qu’il est parfaitement à l’aise. En effet, il est totalement vulnérable dans cette position car son ventre est à l’air et donc ses organes aussi.

S’il dort dans cette position avec vous, c’est qu’il vous fait entièrement confiance.

De plus, cette position lui permet de refroidir sa température corporelle.

2. Sur le ventre, la tête posée sur ou entre ses pattes

Quand votre chien dort sur le ventre avec la tête posée sur ou entre ses pattes, c’est qu’il somnole. Il sent qu’il peut s’endormir à tout moment donc il reste dans une position allongée.

En revanche, en cas de menace, d’appel ou d’opportunité, il est prêt à se relever en bondissant.

3. Sur le côté

Si votre chien dort sur le côté, alors il est détendu, vous pouvez en être certain ! En effet, cette position à l’avantage d’être très confortable pour lui. C’est d’ailleurs la position la plus utilisée par les chiens.

Surtout quand ils sont plongés dans un sommeil profond. Cela leur permet de bouger les pattes librement et sans être gênés quand ils rêvent.

4. En boule

C’est la position dite « du loup ». Elle est surnommée comme cela justement parce qu’elle est très utilisée par les loups et les chiens sauvages en pleine nature.

Cette position est avant tout une position de survie. Effectivement, dormir en boule est un moyen pour les chiens de conserver leur chaleur corporelle et de se tenir chaud à eux-mêmes.

En outre, cette position de survie leur permet de protéger leurs organes en se recroquevillant pour couvrir leur ventre.

C’est d’ailleurs pour cela que ce sont les animaux sauvages (loups et chiens sauvages) qui l’utilisent le plus. Ils doivent perpétuellement être sur leur garde en cas d’attaque ou autre.

5. A plat ventre, les pattes étendues

Si votre chien est à plat ventre avec les quatre pattes étendues, c’est qu’il est l’heure de la sieste. Il dort bien mais peut toutefois se relever très vite quand il a fini.

Cette position lui permet également de refroidir sa température corporelle en cas de grande chaleur ou de gros effort. En effet, cette position permet à son ventre d’absorber la fraîcheur de la surface du sol.

 

Vous l’aurez compris, les positions dans lesquelles votre chien dort peut en dire long sur son bien-être psychique !

En revanche, si votre chien bouge, gesticule ou fait des bruits bizarres quand il dort… Pas de panique ! Il ne fait que rêver... 

Dormir avec son chien, bonne ou mauvaise idée ?

 

Dormir avec son chien, bonne ou mauvaise idée ?

Dormir ou pas avec son chien, c’est une question qui revient souvent et qui ne met, en général, pas tout le monde d’accord.

Certains ne verront aucun problème à dormir aux côtés de leur animal de compagnie quand d’autres auront ça en horreur (façon de parler).

Ce qui peut paraitre déroutant lorsque l’on se penche sur la question est l’incohérence entre les différents points de vue mais aussi les différentes études menées sur le sujet : à la fois on nous avertit et on nous met en garde sur les éventuelles maladies qui peuvent être engendrées par la présence d’un chien, de ses poils et de tout ce qu’il traine sur son dos (transmission de zoonoses, qui sont des infections transmissibles de l’animal à l’Homme), et à la fois on nous explique que dormir avec son chien permet de prévenir, voire même de guérir de nombreux maux. Je pense notamment aux études menées sur l’impact positif de la présence d’un chien auprès d’enfants pendant leur développement : risques d’asthme et d’allergies moins élevés par exemple.

Alors à la question de savoir si dormir avec son chien est une bonne ou une mauvaise idée, je répondrai simplement que cela dépendra de l’état de santé et d’hygiène de votre animal tout d’abord, mais aussi de votre propre confort et de vos propres envies.

Si vous avez envie de dormir avec votre chien : allez-y ! Et si vous préférez que ce dernier dorme dans son panier, que ce soit au pied de votre lit ou dans une pièce à l’autre bout de la maison : alors soit !

C’est votre chien, c’est votre relation et votre « chez vous », c’est donc à vous de décider ce que vous préférez, ce que vous souhaitez interdire ou autoriser. D’ailleurs vous pouvez aussi ne pas prendre de décision et acceptez parfois que votre chien dorme avec vous et tout de même lui interdire l’accès à la chambre certaines nuits…

Dans quels cas dormir avec son chien serait une mauvaise idée ?

  • Si votre conjoint(e) n’est pas d’accord… Cela peut paraitre idiot, mais il ne faudra jamais imposer cette pratique à quelqu’un qui ne souhaite pas pratiquer le « co-dodo » avec un chien.
  • Si votre chien est dans un état d’hygiène approximatif ou encore s’il est infesté de parasites externes (pucestiquespoux, etc.).
  • Si vous ne parvenez pas à faire descendre votre chien de votre lit lorsque vous le souhaitez.
  • Si votre chien ne respecte pas votre espace/tranquillité et se permet de quémander de l’attention sans cesse pendant la nuit.
  • Si votre chien se met à grogner dès que vous lui demandez de descendre ou encore lorsque votre conjoint(e) s’installe dans le lit.
  • Si votre chien a des problèmes physiques et que les sauts pour monter et descendre du lit ne feront qu’aggraver ses douleurs à terme.
  • Si votre chien fait partie des races de très grandes tailles, pour d’évidentes raisons d’espace.

De plus, pour en revenir à l’impact positif de la présence d’un chien auprès d’un enfant, il ne faudra toutefois jamais laisser un chien dormir dans le lit d’un enfant. En effet, même si votre chien est le plus gentil du monde, on ne pourra jamais lui faire confiance à 100%. De manière générale, que ce soit pour la nuit ou pour tout autre moment de la journée, la règle d’or à respecter est de ne jamais laisser un enfant seul avec un chien !

Quelques conseils et recommandations lorsque vous souhaitez/acceptez que votre chien dorme avec vous

Conseil n°1 : ayez à cœur de laver votre chien et/ou de l’emmener chez le toiletteur régulièrement pour d’évidentes raisons d’hygiène. De plus, ayez une attention toute particulière sur le soin de ses yeux et de ses oreilles et brossez-le régulièrement.

Conseil n°2 : invitez toujours votre chien à venir dormir avec vous, vous devez être à l’initiative ! Il ne faut pas que cela soit un réflexe pour votre chien de monter sur votre lit dès que vous vous dirigez vers votre chambre. N’hésitez pas d’ailleurs à placer un panier dans votre chambre pour lui indiquer d’aller à sa place lorsque vous le désirez.

Conseil n°3 : n’hésitez pas à, parfois, dormir sans votre chien pour qu’il ne prenne pas de mauvaises habitudes et ne considère cet espace comme un dû ! Si un jour vous n’avez pas envie de dormir avec votre chien, il ne doit pas mal le vivre.

Conseil n°4 : de plus, votre lit est avant tout VOTRE lit, ne laissez pas votre chien considérer cet espace comme le sien et comme étant son panier. Votre lit est soit interdit, soit une zone de partage ! Mais en aucun cas votre lit devient le panier de votre chien !

Pour conclure, vous l’aurez compris, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse lorsque l’on se demande s’il est bien ou non de dormir avec son chien. Il faut simplement s’assurer que les conditions d’hygiène sont correctes, que votre chien peut accepter le fait de ne pas dormir avec vous parfois et qu’il ne considère pas cet espace comme étant le sien.

 

Faire cohabiter chien et chat

 

Faire cohabiter chien et chat

Vous voulez faire cohabiter un chien et un chat ensemble et vous ne savez pas comment vous y prendre ?

Voyons ensemble toutes les astuces et conseils pour parvenir à ce que la cohabitation chien/chat se passe au mieux.

Tout d’abord, le plan de travail pourra être légèrement différent si votre chien est le premier arrivé ou si votre chat occupait déjà les lieux avant l’arrivée de votre chien. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel du comportement canin (et félin, pourquoi pas) pour vous aider au mieux à trouver un plan de travail personnalisé et donc adapté.

Habituez votre chien et votre chat le plus tôt possible

Pour toutes les espèces (canine et féline), l’habituation dès le plus jeune âge est la clé pour une cohabitation saine et respectueuse.

Je ne suis pas spécialiste du chat, en revanche, pour le chien, sachez qu’il sera très important de l’habituer dès ses 3 semaines, et ce jusqu’à ses 3 mois à de nombreuses stimulations diverses et variées, comme pourrait l’être le chat. En effet, lors de cette période, le chiot engendrera un maximum de « données » à stocker dans son disque dur pour ensuite s’y fier au cours de sa vie. Les expériences doivent donc toutes être positives.

Si un chiot côtoie dès son plus jeune âge des chats, il les considèrera comme une espèce familière. Néanmoins, il ne sera pas impossible qu’un chien, même s’il est habitué très tôt aux chats de la maison, ait envie d’en poursuivre certains en extérieur (un chien reste un chien, qu’on se le dise).

Il faut donc que les rencontres soient les plus régulières, positives et contrôlées possible. Cependant, un facteur reste toujours très variable pour que les rencontres se passent bien : c’est l’attitude du chat. Malheureusement il est très compliqué de modeler et anticiper le caractère et le comportement d’un chat… Cela restera donc une donnée variable que personne ne pourra vraiment prévoir.

Cohabitation chien chat : respectez les règles de sécurité pour chacun

Qu’importe l’ordre d’arrivée de l’un ou de l’autre, qu’importe leur âge, leur caractère ou leur passé, il est indispensable de mettre en place des règles de sécurité pour le bien de tous :

Règle n°1 : lors des premiers jours/premières semaines, laissez le chien et le chat dans des pièces différentes pour qu’ils se familiarisent avec les odeurs et l’espace de manière générale.

Règle n°2 : lors des rencontres, toujours laisser au chat la possibilité de fuir ou de se mettre en hauteur.

Règle n°3 : ne laissez pas seuls votre chat et votre chien, soyez toujours présent pour contrôler et gérer les éventuels débordements (nous verrons par la suite les ordres que votre chien devra connaitre).

Règle n°4 : placez toujours les gamelles de croquettes et d’eau de votre chat en hauteur pour qu’il n’y ait pas de conflit et que votre chat puisse se nourrir et boire en paix.

Règle n°5 : ne jamais vouloir forcer le contact entre un chien et un chat ! Soyez patient et n’espérez pas trop que vos animaux deviennent les meilleurs amis du monde. Cela peut bien entendu arriver, mais rien est joué d’avance.

Renforcez l’obéissance de votre chien

Même si les rencontres entre un chien et un chat doivent se faire avec un minimum d’intervention de votre part, le renforcement de l’obéissance de votre chien vous aidera à éviter tout débordement. Notamment lorsque votre chien reste fixé sur votre chat qui semble coincé par exemple.

Les indications que votre chien doit connaître pour parvenir à contrôler la situation sont les suivantes : le pas bouger, le « tu laisses » et le stop. En clair, des ordres de renoncement et de statique seront indispensables. Pour apprendre le « pas bouger » à votre chien, je vous invite à découvrir notre article entièrement dédié à ce sujet de manière très détaillée.

Ici, le but sera de contrôler un maximum la situation en parvenant à maintenir votre chien en pas bouger lorsque votre chat souhaite fuir la situation par exemple.

Pour apprendre le stop à votre chien, il vous faudra lui apprendre tout d’abord en laisse. Marchez avec votre chien est dès que vous vous arrêtez, dites « stop ». N’hésitez pas à consulter notre article sur la marche en laisse pour connaitre en détails les étapes à respecter.

Ici le but sera de parvenir à stopper votre chien lorsqu’il souhaite se digérer trop rapidement (voire violemment) vers votre chat.

Pour apprendre le « tu laisses » à votre chien, vous devez associer le mot à une friandise, ou à quelque chose de très positif pour votre chien. Tout d’abord sans stimulation, dans un endroit calme et que votre chien connait, créez le conditionnement suivant : « tu laisses » = friandises. Puis, augmentez progressivement la difficulté de l’exercice. On commencera donc par demander au chien de laisser un bout de fromage, une friandise, un jouet, une odeur, puis votre chat (par exemple).

Ici, le but sera tout simplement d’apprendre à votre chien à renoncer s’il fixe trop longtemps votre chat par exemple.

Enfin, de manière générale, pour toutes ces indications, vous devez respecter la règle des 3D pour parvenir à apprendre progressivement chaque ordre à votre chien. Et pour respecter la règle des 3D vous devez augmenter la difficulté des exercices en augmentant dans un premier temps la Durée, puis la Distance puis les Distractions. En clair, si votre chien ne parvient pas à faire les exercices sans stimulations (c’est à dire sans le chat), il lui sera impossible d’y parvenir en présence d’un stimuli (votre chat) si important.

 

Les chiens reconnaissent les mauvaises personnes

 

Les Chiens peuvent savoir si une personne est bonne ou mauvaise

Un chien peut déterminer si une personne est bonne ou mauvaise par plusieurs moyens, notamment son ton et son langage corporel. Ce ne sont pas des choses que nous remarquerions nécessairement, mais les chiens sont extrêmement sensibles à ce genre de chose. C’est souvent pourquoi les chiens peuvent avoir en un instant de l’aversion pour quelqu’un ou même avoir peur d’eux dès qu’ils le rencontrent. En regardant les signes que votre chien affiche, vous pourrez peut-être déterminer s’il pense qu’une personne est mauvaise ou bonne.

Lorsque votre chien côtoie une bonne personne, vous constaterez généralement qu’il va vers la personne, remue la queue, saute et lèche le visage de la personne et semble excité d’être avec elle.

Si votre chien est autour d’une mauvaise personne, les signes seront très différents. Votre chien est susceptible de reculer, d’avoir la queue rentrée, d’avoir les oreilles baissées, de gémir et peut même avoir peur de s’approcher de la personne. Certains chiens peuvent montrer des signes d’agression autour d’une personne mauvaise, comme exposer les dents, claquer et grogner. Les chiens plus timides peuvent fuir et se cacher, car ils hésiteront à sortir tant que la mauvaise personne sera dans les parages.

Le langage corporel affiché par votre chien varie considérablement selon qu’il pense que la personne est bonne ou mauvaise. Même si la personne parle gentiment à votre chien, le chien ne sera pas dupe, car il peut encore sentir le mal chez une personne. Les poils de la nuque de votre chien sont hérissés, il peut s’éloigner de la personne tout en poussant des grognements, et il peut aussi grogner ou se cogner contre la personne. Vous constaterez peut-être que votre chien est très réticent à se rapprocher de la personne et à se plaindre.

Voyager avec son chien

 

Voyager avec son chien

L’heure du grand départ approche et vous angoissez à l’idée que votre chien se sente mal, qu’il ne supporte pas le voyage, le lieu de séjour, etc.

Ne vous en faites pas : nos chers amis sont capables de partir en vacances autant que nous ! Il s’agit bien sûr de commencer à l’habituer aux mouvements dès le plus jeune âge.

1. Les préparatifs

Avant de partir, il est très important que vous ayez tout ce qu’il faut pour votre chien. Lui aussi doit avoir sa propre valise !

Tout comme vous, il aura besoin de manger et de s’hydrater durant le voyage, s'il doit durer longtemps. Sur une durée plus courte, il ne sera pas nécessaire de l'alimenter.

N’hésitez donc pas à prévoir un stock d’eau et de nourriture suffisant, afin que votre toutou ne manque de rien. Des jouets, doivent lui permettre de s’occuper pendant tout le trajet. Un chien qui s’ennuie peut vite angoisser en se focalisant sur les turbulences dues au transport.

En cas de nécessité, n’oubliez surtout pas les médicaments de votre chien, s'il suit un traitement. Et en informant le vétérinaire de votre départ, il pourra lui prescrire des remèdes adaptés si besoin est, contre le mal des transports par exemple.

Prévoyez également un coin de repos où votre toutou pourra dormir et se reposer.

Si vous emportez une cage de transport, aménagez-la pour qu’elle soit le plus confortable possible. Mais un coussin et des couvertures feront aussi très bien l’affaire.

Pour finir, il est essentiel que vous preniez les accessoires indispensables : collier, laisse ou harnais, gamelles… tout ce que vous avez l’habitude d’utiliser. 

2. L’organisation des vacances

Lorsque vous comptez partir avec votre chien, il est primordial que le lieu où vous vous rendez soit adapté à la présence d’animaux. Certains hôtels ou chambres d’hôtes n’acceptent pas les chiens, renseignez-vous bien avant de procéder à la réservation.

De même, les activités durant vos vacances doivent être appropriées à votre ami à quatre pattes.

Un chien sportif pourra vous accompagner sans problème lors de vos randonnées, mais si ce n’est pas le cas, prévoyez autre chose : votre chien ne doit pas s’ennuyer !

Pour résumer, vous devez connaître les limites de votre chien et faire des choix en fonction de ce qui lui correspond le mieux.

Voyager avec son chien peut être une source de stress : ne vous en faites surtout pas ! L’essentiel est de veiller à ce que votre cher ami ait tout ce dont il a besoin, et ce à tout moment. Les vacances bouleversent les habitudes de tout le monde, il suffit que chacun y trouve son compte.

3. Astuces pour voyager avec son chien selon le moyen de transport choisi

La voiture

Pour commencer, habituer son chien aux voyages en voiture est la clef : dès que vous le pouvez, emmenez-le faire un tour. Il s’acclimatera davantage aux longs trajets.

Au bout d’un certain temps, vous verrez même votre toutou sauter de lui-même dans la voiture !

Choisir cette dernière pour partir en vacances avec son chien nécessite toutefois quelques préparatifs :

  • Il existe des accessoires canins spéciaux pour attacher son chien en voiture, tels que des laisses et des harnais. Un filet de séparation entre l’avant et l’arrière de la voiture peut également être envisageable. La sécurité avant tout !
  • Préparez-lui un coin où dormir. Cela ne fait pas de mal de revoir ce point : cage de transport aménagée, couvertures et coussins sur la banquette arrière… faites tout pour que votre chien soit à l’aise !
  • Prévoyez des pauses à des endroits dans lesquels les chiens sont acceptés.
  • Si votre chien a soif durant le trajet, il aura besoin d’une gourde et d’un bol pour son usage personnel.

Le train

Prendre ce type de transport nécessite une bonne organisation, c’est-à-dire, pas d’agissements de dernière minute. Plusieurs choses sont à planifier :

  • Si vous partez à l’étranger, assurez-vous que vous avez bien rempli toutes les formalités requises : passeport et titre de transport, vaccination à jour, chien identifié avec ses papiers… la paperasse n’amuse personne, mais elle garantit la sécurité de votre toutou.
  • Selon le poids de votre chien, les conditions de voyage peuvent changer. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de la compagnie de transport.
  • Faites en sorte que votre toutou se dépense avant de partir et limitez l’eau, ainsi que la nourriture 1 heure ou 2 heures avant le départ. Vous n’aurez peut-être pas l’occasion de sortir votre chien pour qu’il coure et fasse ses besoins.

L'avion

Si vous prenez l’avion, renseignez vous sur les règles de transport et les animaux interdits à bord, car certaines compagnies aériennes n’acceptent malheureusement pas toujours nos boules de poils. 

Pour voyager avec votre chien en cabine :

Si la compagnie aérienne que vous avez choisie accepte les chiens en cabine, elle imposera tout de même quelques conditions :

Votre animal de compagnie doit voyager dans une cage de transport adaptée.

 La cage doit être installée à vos pieds, au sol, durant tout le vol.

Le poids limite des chiens admis en cabine est propre à chaque compagnie. Cependant, les chiens d’assistance sont admis en cabine, quel que soit leur poids. 

Pour voyager avec votre chien en soute :

Ils doivent être placés dans une cage de transport homologuée par l'IATA (Association Internationale du Transport Aérien). Cette dernière définit les normes en termes de taille, de sécurité ou de ventilation de la cage de transport. 

La caisse doit avoir une coque en plastique rigide ou en fibre de verre. Les parties qui la composent doivent être maintenues à l’aide de boulons solides.

Le système de fermeture de la porte ferme simultanément la partie haute et la partie basse.

 La caisse est sans roues ou avec des roues bloquées.

La caisse doit permettre à l’animal de s’y tenir debout et de dormir confortablement, et doit être bien aérée.

Pour prendre l’avion avec votre chien, assurez-vous donc que la cage que vous avez achetée répond bien à ces normes. Certaines compagnies aériennes tolèrent des modèles non homologués, mais vous devrez payer un supplément lors de l’enregistrement.

Réservez vos billets le plus tôt possible, car le nombre d’animaux autorisés à bord est limité. 

Pour le voyage en soute, n’oubliez pas de mettre à disposition de votre chien des croquettes et de l’eau.

Privilégiez les voyages sans escale pour ne pas trop stresser votre boule de poils. 

Si votre chien voyage en soute, il est judicieux d’arriver à l’aéroport 3 heures avant le départ.

Dans tous les cas, assurez-vous que les vaccins de votre chien sont à jour, le carnet de santé doit en témoigner. Votre animal de compagnie doit avoir une puce électronique et un passeport. Il est recommandé de lui faire passer un petit check-up chez le vétérinaire avant le départ, pour s’assurer qu’il est en bonne santé. 

Vous connaissez désormais l’essentiel à savoir pour voyager avec son chien !

Chien en voiture : que dit la loi ?

 

Emmener son chien en voiture : que dit la loi ?

Si le Code de la route ne précise pas vraiment les précautions à prendre lors du transport d’un chien, il est tout à fait permis de prendre son animal en voiture. D’ailleurs, la plupart des propriétaires embarquent très régulièrement leur toutou à bord de leur voiture et le laissent s’installer où bon lui semble pour qu’il puisse vaquer à ses occupations.

Cependant, il faut faire attention, car il ne doit pas vous gêner et être un danger pour vous, pour les autres usagers de la route ou pour lui-même.

En réalité, il existe quand même deux articles de lois concernant le transport des animaux de compagnie dans le Code de la route :

 Le premier (article R 412-6) mentionne le fait que les passagers ou objets ne doivent pas gêner les mouvements ainsi que la visibilité du conducteur.

Le second (article R 412-1) précise que toute personne à l’intérieur du véhicule doit mettre sa ceinture, et cela concerne également les chiens. 

Si ces conditions ne sont pas respectées et que votre chien est en liberté dans l’habitacle, vous risquez une contravention. Elle peut être de 2e classe si votre chien est considéré comme un danger potentiel, mais aussi de 4e classe s’il est considéré comme un passager non attaché (perte de 3 points et amende forfaitaire de 135 euros).

Vous avez l’habitude de laisser votre chien en liberté dans la voiture et ne craignez pas vraiment une amende ? Sachez qu’agir de la sorte ne risque pas seulement de vous coûter de l’argent, mais aussi la vie de votre chien et potentiellement la vôtre.

Votre toutou n’est pas invincible et peut mourir dans un accident de voiture tout comme vous. À partir de 20km/h, un choc subi sans ceinture peut s’avérer mortel pour votre animal, car son poids est démultiplié. De plus, votre chien n’a aucun moyen de s’accrocher ou de prendre appui quelque part. 

En cas d’accident, un chien en liberté peut également être projeté violemment sur les passagers et devenir un projectile dangereux.

Enfin, il faut savoir qu’en cas d’accident, si les forces de l’ordre n’arrivent pas à vous atteindre à cause de votre chien, ils sont en droit de lui tirer dessus, car votre vie passe en priorité. 

Déménager avec son chien

 

Déménagement : Comment ne pas perturber mon chien ?

Les déménagements vous rendent anxieux ? Sachez que cet événement stresse également nos amis les chiens. En effet, un déménagement bouleverse complètement les habitudes et les repères du chien. 

Malheureusement, le déménagement représente le premier motif d’abandon des animaux. Pourtant, nos amis les chiens étant des petites bêtes très fidèles, elles nous suivraient jusqu’au bout du monde ! 

Il est tout à fait possible de réaliser un déménagement avec un chien, même à des milliers de kilomètres de votre habitation actuelle.

Pour que cet événement se passe sans encombre, pensez tout d’abord à identifier votre chien. En effet, plusieurs éléments pourraient le perturber et le pousser à s’enfuir sans jamais retrouver son chemin. Alors il vaut mieux prévenir que guérir !

Ensuite, nous vous conseillons de trouver rapidement un vétérinaire à proximité de votre future habitation afin d’assurer vos arrières.

En amont du déménagement

Pour éviter de créer de l’anxiété chez votre animal de compagnie et de le perturber, il faut réaliser un véritable travail en amont de votre déménagement. Il sera question de l’habituer aux changements et à son nouvel environnement, étape par étape.

Si vous n’habitez pas trop loin de votre future habitation, vous pouvez commencer à aller promener votre chien dans son nouveau quartier afin qu’il se familiarise avec les lieux.

Dans la plupart des cas, les déménagements sont une source de stresse pour l’ensemble de la famille. Pour le limiter, il est conseillé de s’y prendre le plus tôt possible.

Pour que votre chien ne subisse pas de stresse intense, il est préconisé de faire ses cartons petit à petit afin de ne pas chambouler son environnement en quelques heures.

Pendant toute cette période, il est préférable d’accorder beaucoup d’attention à votre petite boule de poils. En effet, comme avant un voyage, celui-ci ressent l’approche d’un départ et peut se demander s’il fera partie du voyage.

Le jour J

Ça y est, l’heure du déménagement est arrivée ! C’est une étape cruciale aussi bien pour vous que pour votre toutou.

Pour lui épargner la vue de ce chamboulement total, nous vous conseillons de le confier à un proche qui lui est familier.

En effet, votre chien pourrait très mal vivre le fait de voir tous les meubles être retirés. De plus, ce dernier pourrait être une source de stress pour vous également, puisqu’il serait susceptible de pleurer, mais également de traîner dans vos pattes.

Une fois tous vos meubles installés dans votre nouveau chez vous, faites venir votre chien. Pensez bien à installer toutes ses affaires, dont son couchage, ses jouets, etc., afin qu’il puisse se sentir bien dès son arrivée.

Après l’emménagement

Ce n’est pas parce que le déménagement et l’emménagement sont terminés que votre chien n’est plus susceptible d’être perturbé.

Il lui faut un temps d’adaptation et vous devez l’accompagner dans cette étape.

Si vous en avez la possibilité, commencez par rester chez vous en sa compagnie le lendemain de votre emménagement.

Après cela, reprenez vos habitudes avec votre toutou, comme avant ce grand changement. Pour cela, rien de mieux que de le promener, le nourrir et jouer avec lui aux horaires habituels.

Tabagisme passif pour le chien

 

Le chien et le tabagisme passif

Les effets négatifs de la cigarette ne sont désormais plus à prouver. D’ailleurs, cela ne concerne pas uniquement les fumeurs, mais aussi les personnes qui les entourent, victimes de ce qu’on appelle le tabagisme passif.

On entend très souvent parler des dangers du tabagisme passif en ce qui concerne les enfants ou bien nos proches, mais avez-vous déjà songé aux conséquences qu’il pourrait avoir sur votre chien ?

Car oui, fumer peut nuire à la santé de votre animal…

 

Comment le tabagisme passif nuit-il à la santé de votre chien ?

Le chien d’un fumeur est un fumeur passif et c’est quelque chose que beaucoup de propriétaires d’animaux ignorent. 

Tout d’abord, il faut savoir que la fréquence respiratoire normale d’un adulte se situe entre 12 et 20 cycles par minute, alors que celle d’un chien se situe entre 15 et 25.

De ce fait, les chiens respirent plus rapidement que nous. Ils ingèrent donc encore plus rapidement et en plus grande quantité les produits toxiques contenus dans la fumée. Bien évidemment, cette ingestion de gaz toxiques n’est pas sans risque pour votre chien. 

Quels sont les effets sur la santé de votre chien ?

Les risques encourus par votre chien s’il est exposé à la fumée de cigarette peuvent être graves ! 

Tout comme chez l’Homme, il peut en effet développer un cancer ou bien être victime d’allergies cutanées. Il faut d’ailleurs savoir que votre chien ne subit pas seulement les substances toxiques de la fumée en les inhalant, mais aussi à travers ses poils qui les retiennent, ce qui peut causer de graves problèmes de peau. 

Les chiens vivant avec un fumeur sont aussi plus souvent atteints de cancer des sinus et de tumeurs aux naseaux. 

Le museau d’un chien fonctionne un peu comme un filtre à air. De cette manière, il capte le maximum de substances possible avant qu’elles arrivent dans les poumons. 

Pour ce qui est des symptômes il n’en existe malheureusement pas de vraiment caractéristiques. 

Au début de la maladie, il y a de grandes chances pour que vous ne remarquiez rien d’anormal. Les symptômes apparaissent au fur et à mesure du processus tumoral.

Une perte d’appétit ou encore une fatigue chronique peuvent être observées d’une manière générale. En outre, des difficultés respiratoires et de la toux peuvent survenir lorsque les poumons sont atteints.

Pour ce qui est des sinus, cela peut se manifester par des éternuements, des saignements du nez ou encore une déformation.

Comment protéger votre chien de la fumée ? 

Si vous n’êtes pas prêt à arrêter tout de suite, quelques solutions simples peuvent être mises en place afin d’éviter que votre chien soit en contact direct avec la fumée. 

La première chose à faire est donc de fumer dehors. Fumer à la fenêtre ne servira à rien, car la plupart du temps, une grande partie de la fumée rentrera finalement à l’intérieur. 

Vous pouvez également investir dans un purificateur d’air, mais les capacités de ce dernier restent tout de même très limitées. En effet, la fumée de cigarette compte au moins 4700 substances nocives et il n’est pas prouvé qu’un purificateur vienne à bout de ces milliers de substances.

Enfin, un réflexe que vous devriez avoir lorsque vous venez de fumer est de vous laver les mains avant de caresser votre chien. De cette manière, vous éviterez de lui déposer des particules nocives sur les poils et la peau.

 

Nous espérons que les risques encourus par votre chien seront une motivation de plus pour vous d’arrêter de fumer !

 Le bien-être de votre toutou, celui de vos proches et bien évidemment le vôtre sont une belle raison de penser à abandonner vos cigarettes…

Décès de son chien, est-il normal de ressentir autant de chagrin ?

 

Décès de son chien, est-il normal de ressentir autant de chagrin ?

Perdre un animal de compagnie fait plus mal que ce que les gens pensent?

Un chien ou un chat n’est plus considéré comme « un simple » animal domestique mais un membre à part entiere de la famille et un être qui développe des interactions émotionnelles. Il devient alors non plus un personnage de second degré mais un acteur de premier plan qui apporte de la compagnie, de l’amusement et de la joie à nos vies. Son importance se fait d’autant plus ressentir, notamment lorsqu’il vous accompagne en continu, de jour comme de nuit, et est totalement dépendant de vous aussi bien pour manger que pour faire ses besoins.

Un animal de compagnie peut ajouter de la structure à votre journée, vous maintenir actif et social, vous aider à surmonter les revers et les défis de la vie et, même, vous donner un sens ou une raison d’être. Ainsi, lorsqu’un animal bien-aimé meurt, il est normal de ressentir une douloureuse sensation de chagrin et de perte.

Cependant, il est choquant pour certaines personnes d’entendre que la perte d’un animal cause plus de mal que celle d’un être humain. Et pourtant, c’est vrai ! Le grand Anatole France disait « Jusqu’à ce que quelqu’un ait aimé un animal, une partie de son âme reste non éveillée. » Et après avoir éveillé cette partie du cœur, la blessure qui découle de la perte est très profonde.

Ainsi, l’être humain projette sa propre image sur son animal de compagnie. Nos pensées, nos émotions et nos idées sont renvoyées sur ces créatures: Nous nous voyons en eux. Il existe une croyance commune selon laquelle les propriétaires ressemblent à leurs animaux de compagnie : ce qui n’est pas dans l’absolue une idée fausse, mais plutôt une figure de style indiquant que nos animaux de compagnie sont nos objets personnels qui sont modelés en fonction de nos comportements et en général de notre personnalité.

Une autre raison de cet attachement, est liée à la période passée en compagnie de ces animaux. En effet, les chats et les chiens, qui représentent la grande majorité de ces êtres, ont une durée de vie comprise entre 10 et 20 ans. Un temps que beaucoup d’humains n’ont jamais partagé avec une seule personne de manière quotidienne et ininterrompue !

Cependant, il est important de se rappeler que quelles que soient les circonstances de la perte d’un chat ou d’un chien, le chagrin demeure un sentiment personnel qui ne doit provoquer ni regret ni honte. C’est un processus qu’il faut assumer tout en se donnant le temps pour faire son deuil.

 

Faire le deuil de son chien

 

Faire le deuil de son chien

Pour la plupart des propriétaires de chien, leur animal est un véritable compagnon, un ami ou un membre de la famille à part entière. Si bien que sa mort est très douloureuse et que la période de deuil est un passage très difficile.

Les différentes émotions ressenties pendant le deuil de son chien

Lors de la mort d’un chien, plusieurs émotions vont se succéder, mais dans un ordre différent suivant les personnes, avant l’acceptation de la mort de son chien.

  • La culpabilité :

Que leur fidèle compagnon soit décédé à la suite d’un accident ou d’une maladie, les propriétaires ressentent un sentiment de culpabilité.

Ils se reprochent de ne pas avoir été assez attentifs aux premiers symptômes de la maladie, de ne pas avoir été là pour le sauver.

  • La colère :

Ils sont en colère contre le vétérinaire, contre le chauffeur de la voiture ou toute autre personne susceptible d’être responsable à leurs yeux.

  • Le déni :

Ils refusent et n’acceptent pas la mort de leur chien. Pour eux, ce n’est pas possible. Leur animal vit encore.

  • La dépression :

Cette phase est propre à chaque personne. Elle peut être plus ou moins longue suivant les personnalités ou l’attachement au chien. Elle peut même durer plusieurs mois.

Comment vivre son deuil ?

Lorsqu’on perd un chien, on n’ose pas montrer sa tristesse car la plupart des personnes ne comprennent pas cette peine. En général, ce sont des personnes qui n’ont jamais eu d’animal de compagnie. Or cette peine est légitime. Ce chien a partagé votre vie pendant de longues années. Il vous en reste de nombreux souvenirs.

Il est conseillé pendant cette période de deuil de se tourner vers des proches qui seront susceptibles de vous comprendre, de vous écouter et donc de vous laisser parler de cette peine.

Certains ressentent le besoin d’organiser un enterrement ou d’écrire un poème. Cela ne peut être que bénéfique pour le travail de deuil.

Comment aborder le sujet avec des enfants ?

Si les enfants sont trop jeunes, il ne faut surtout pas leur dire que leur chien est parti. Ils auront toujours l’impression qu’il va revenir. Il faut leur expliquer qu’il ne reviendra plus mais que là où il est, il est heureux.

Pour des enfants plus âgés et qui comprennent donc bien ce qui se passe, il ne faut pas minimiser leur peine en leur disant par exemple qu’ils sont forts et qu’ils arrêtent de pleurer. Au contraire, ils doivent vivre cette peine jusqu’au bout.

Pour cela, ne cachez pas vos émotions car ils en feraient de même. Au contraire, accompagnez-les dans leur chagrin en leur proposant de se remémorer les bons moments vécus avec ce chien ou de garder une photo de leur compagnon dans leur chambre.

Peut-on adopter un autre chien immédiatement ?

Tant que l’acceptation de la mort de son chien et donc la période de deuil n’est pas terminée, il n’est pas conseillé de reprendre un animal de compagnie tout de suite. Vous pourriez le percevoir comme un remplaçant et le comparer en permanence avec votre précédent chien.

De même que si le travail de deuil de vos enfants n’est pas achevé, ils pourraient penser qu’accueillir un nouvel animal serait déloyal vis à vis de leur chien récemment perdu.

 

Lettre d'un vétérinaire à propos de l'Euthanasie

 

Lettre ouverte d'un Vétérinaire concernant l'euthanasie

Un vétérinaire au coeur brisé raconte ce que fait un animal avant de mourir

C’est malheureusement une histoire qui fait partie de la vie. En effet, un animal de compagnie finit forcément par vieillir ou parfois, rencontrer de graves problèmes de santé sur la route. Et pour éviter qu’il ne souffre inutilement, il arrive de devoir avoir recours à l’euthanasie. Et justement, ce vétérinaire pousse un cri d’alarme à l’intention des maîtres afin qu’ils soient présents dans les derniers instants.

C’est une question particulièrement difficile et un choix insupportable. Pourtant, il n’est pas rare que les vétérinaires aient recours à l’euthanasie pour soulager un animal de ses souffrances. Et justement, ce professionnel a décidé d’adresser un message sous forme de cri d’alarme à tous les propriétaires d’animaux de compagnie.

« Lorsque vous êtes propriétaire d’un animal de compagnie, il est probable que celui-ci meure avant vous. Et lorsque vous devrez emmener votre animal chez le vétérinaire pour une fin humaine et sans douleur, je veux que vous sachiez tous quelque chose. Vous avez été le centre de son monde pendant toute sa vie ! Il fait peut-être partie de la vôtre, mais tout ce que lui connaît, c’est vous, sa famille. C’est une décision difficile à prendre à chaque fois et c’est dévastateur pour nous, humains, de le perdre. Mais je vous en prie, ne le laissez pas mourir seul. »

ACCOMPAGNER SON ANIMAL DE COMPAGNIE JUSQU’AU BOUT

Ce que reproche surtout ce vétérinaire au sujet de l’euthanasie, c’est de voir trop souvent des animaux de compagnie seuls et durant les derniers instants. Voilà pourquoi, il pousse un énorme coup de gueule sur la toile dans un message déchirant.

« Ne le faites pas passer de la vie à trépas dans la chambre d’un étranger, dans un endroit qu’il n’aime pas. Ce que vous devez savoir, ce que l’on ne sait pas, c’est qu’il vous recherche quand vous le laissez seul !!!! Il regarde chaque personne dans la pièce pour retrouver la personne qu’il aime. Il ne comprend pas pourquoi vous l’avez quitté alors qu’il est malade, effrayé, âgé ou mourant et qu’il a besoin de votre réconfort.

Ne soyez pas lâche parce que vous pensez que c’est trop difficile pour VOUS. Imaginez ce qu’il ressent lorsque vous le laissez seul au moment le plus difficile de sa vie, tandis que des gens comme moi sont seuls à faire de leur mieux pour le réconforter et essayer de lui expliquer pourquoi vous ne pouviez pas rester.

De la part d’un vétérinaire fatigué au cœur brisé. »

 

Article paru sur le site "le tribunal du net"

Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant sur le lien:

http://www.letribunaldunet.fr/animaux/euthanasie-cri-dalarme-veterinaire-reclamer-presence-maitres-dans-derniers-instants.html?fbclid=IwAR2rGvf46CVWf3o9IyCzFmLINUVRzpCBhCeXwri0SPK2MAnVhCIfA_322EU#.XiDBqmv_xSc.facebook

 

Aider un chien à faire son deuil

 

Aider un chien à faire son deuil

Qu'il s'agisse de l'un de ses maîtres, ou un animal auquel il était attaché, le chien souffre de leur disparition !

On ne compte plus les récits de chiens qui se sont laissés mourir après le décès de son maître, ou sont tombés en dépression après la perte de son compagnon...

Comment aider un chien à faire le deuil d’un autre chien ?

Commençons par la perte d’un chien de la famille. Je vous propose ici des conseils pour aider votre chien à faire son deuil suite à la perte de son copain de toujours, avec qui il était au quotidien.

Conseil n°1 : Tout d’abord, il est très important lorsque l’on a plusieurs chiens, de privilégier des temps individuels afin de renforcer votre relation avec chacun d’eux.

Conseil n°2 : Je vous recommande de leur apprendre à vivre séparés. En effet, partez en balade avec un seul de vos chiens, habituez-les à évoluer en groupe mais aussi tout seul.

Conseil n°3 : Apprenez-leur la solitude, c’est très important car, si un jour l’un des chiens doit se retrouver seul, il devra apprendre à gérer la solitude. S’il n’a jamais réellement été seul dans sa vie, la gestion de cette frustration pourra être compliqué pour lui. Pour cela, vous devez donc rendre la solitude très positive; notamment en proposant au chien une activité qui l’occupera. N’hésitez pas à consulter notre article qui vous donne toutes les idées pour occuper votre chien pendant votre absence.

Tout est donc ici question de prévention. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir, n’est-ce pas ?

Des solutions efficaces à mettre en place

Ensuite, il est essentiel de reconnaitre ce qui peut engendrer l’éventuel état dépressif de votre chien, est-ce l’ennui, le changement de sa routine ou encore la mauvaise gestion de la solitude.

Suite à quoi, vous pourrez proposer à votre chien des réponses adaptées et efficaces qui permettront de résoudre le problème.

Conseil n°1 : Proposez à votre toutou de vraies dépenses quotidiennes, ne le laissez pas « faire son deuil » tout seul dans son coin car cela peut ne pas passer avec le temps.

Conseil n°2 : Jouez avec lui, cela permettra de renforcer votre relation avec votre chien. De plus, les jeux permettent de travailler l’obéissance tout en dépensant physiquement et mentalement le chien : le combo parfait !

Conseil n°3 : Ne soyez pas trop dans l’anthropomorphisme, c’est à dire ne prêtez pas trop à votre chien des sentiments humains. Un chien reste un chien est vous devez pouvoir répondre à ses besoins de chien, qu’ils soient primaires (manger, boire, dormir), sécuritaires (maitre rassurant et sûr de lui) ou sociaux (balades journalières et rencontres régulières avec ses congénères).

Conseil n°4 : Gardez la même routine qu’avant le départ de l’un des chiens du groupe social.

Conseil n°5 : Ne laissez pas trop de privilèges au « chien qui reste ».

Conseil n°6 : Renforcez ou réapprenez lui la bonne gestion de la solitude afin que ces temps n’engendrent pas de frustration ou de stress chez votre chien.

Conseil n°7 : Reprendre un autre chien, est-ce une bonne idée ? Souvent, les maîtres qui ont perdu un chien en reprennent un de suite pour finalement combler un manque affectif ou bien pour permettre au « chien qui reste » de retrouver une compagnie. Ceci peut être bien, mais tout de même dangereux. En effet, parfois il vaut mieux prendre le temps, en tant que maître, de bien faire le deuil du chien disparu et se poser les bonnes questions. Il ne s’agit pas ici de reprendre un chien histoire de reprendre un chien, ce n’est pas comme un objet cassé que l’on va remplacer de suite car on en a besoin. Il faut que l’adoption d’un nouveau chien soit une réelle envie et non pas juste un « chien pansement », que ce soit pour les maitres ou pour l’autre chien.

Comment aider un chien à faire le deuil de son maître ?

La règle d’or est d’anticiper. Nous ne sommes pas éternels et que ce soit pour nos enfants ou nos animaux de compagnie, nous en avons la responsabilité. De fait, il est de notre devoir d’anticiper un malheureux événement. Pour ce faire, il faut donc prévoir une solution « au cas où » encore une fois. Ceci est très important afin d’éviter à votre chien de finir ses jours en refuge ou dans une famille qui ne lui conviendrait pas.

Je pense notamment aux personnes âgées car, c’est prouvé, la présence d’animaux auprès d’eux favorise leur bien-être, cependant, je trouve cela toujours dangereux pour une personne âgée d’adopter un chiot. N’oubliez pas que lorsque vous adoptez un toutou, vous en avez pour une dizaine d’année, ce n’est pas rien et c’est une responsabilité importante.

Même sans parler de décès, vous vous devez de toujours avoir une solution de garde pour votre chien si vous devez vous faire hospitaliser d’urgence par exemple, ou que vous devez partir en déplacement pour votre travail à la dernière minute.

Mais revenons au sujet qui nous intéresse à savoir comment aider un chien à faire le deuil de son maitre disparu.

Conseil n°1 : Toujours dans l’idée de prévenir plutôt que guérir, le maître, qui est le deuxième être d’attachement du chien (le premier étant sa mère), doit réussir à justement créer un détachement avec son chien, afin qu’il puisse gérer son absence sans trop de stress.

Conseil n°2 : Il est essentiel de recréer une relation avec le chien en question suite à la disparition  de son maître, en répondant à ses besoins et en favorisant l’adaptation à un nouvel environnement. Par chance, le chien est un animal qui peut s’adapter très rapidement, c’est d’ailleurs pour cette raison que ce fut la première espèce à être domestiquée, il y a plus de 15 000 ans.

Conseil n°3 : Afin de toujours anticiper un maximum, si le chien vit au sein d’une famille et non pas seul avec un individu, il est important que le chien ait créé des liens avec tous les membres de cette famille pour que la perte de l’un d’entre eux se passe du mieux possible.

Conseil n°4 : Si le chien vivait seul avec son maître, en tant que nouvel adoptant, vous vous devez de ne pas trop changer la routine de ce dernier. Si vous n’aviez pas le même mode de vie que son précédent maitre, procédez par étape et de manière progressive afin de ne pas braquer le chien.

En clair, il est important de toujours prendre le temps de retrouver un équilibre dans la nouvelle relation que vous entreprendrez avec le chien en question.

Pour finir, je dirai que chaque situation est différente et chaque individu réagit comme il veut mais surtout comme il peut à la suite de la perte d’un être, il faut donc savoir s’adapter et agir en conséquence. Parfois, l’aide d’un professionnel en éducation et comportement canin est nécessaire ainsi que l’aide d’un vétérinaire afin de proposer au chien un suivi et un accompagnement complet et surtout adapté à son cas.
 

Abandon : quels risques, quelles peines ?

 

Abandon de son chien : quels risques, quelles peines ?

Voilà un sujet que nous nous passerions bien d'aborder !!!

Mais la France détient le triste record Européen, avec plus de 100.000 animaux abandonnés chaque année...

Si le terme « abandon » n’apparaît pas clairement dans les textes de loi, cet acte est considéré comme faisant partie de ceux relevant de la cruauté envers un animal (maltraitance) et est passible notamment d’une amende selon le code pénal. 

Les abandons sont un véritable fléau et particulièrement durant l’été. A l’approche des grandes vacances notamment, le nombre des abandons est en augmentation par rapport au reste de l’année. cela malgré les campagnes d'information dont certaines n'hésitent plus à utiliser des slogans choc pour sensibiliser le public. 

Abandon : un acte de cruauté aux yeux de la loi

Si dans les textes de loi le terme « abandon » n’apparaît pas clairement, il reste toutefois assimilé par le code pénal à un acte de cruauté comme d’autres de maltraitance animale (Article 521-1). 

Ce délit est puni d’une peine pouvant aller à 30 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement. 

Suite à un abandon, le Tribunal peut également prononcer une interdiction de détention d’un animal (peine complémentaire). 

Un animal peut être considéré divagant dès lors qu’il n’est plus sous la surveillance de son maître. 

Divagation : chiens et chats doivent rester sous la surveillance de leurs maîtres

Le code rurale (Article L21-23) précise qu’est « considéré comme en état de divagation tout chien qui, en dehors d'une action de chasse ou de la garde ou de la protection du troupeau, n'est plus sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de la personne qui en est responsable d'une distance dépassant cent mètres. »

« Tout chien abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation, sauf s'il participait à une action de chasse et qu'il est démontré que son propriétaire ne s'est pas abstenu de tout entreprendre pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l'action de chasse ».

Concernent un chat, « est considéré comme en état de divagation tout chat non identifié trouvé à plus de deux cents mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus de mille mètres du domicile de son maître et qui n'est pas sous la surveillance immédiate de celui-ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n'est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d'autrui ».

L'Article R.211-11 et R.211-12 du Code rural précise également que tout chien ou chat trouvé sur la voie publique doit être conduit à la fourrière.

S’il n’est pas réclamé par son propriétaire dans le délai de 8 jours ouvrés, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière. Il peut alors être proposé à l’adoption. 

Animal identifié et abandonné : le maître demeure responsable

Il risque aussi l’euthanasie par manque de place voire pour des raisons sanitaires en d’autres circonstances.

Comme par exemple si un cas de rage est déclaré. 

Si l’animal est identifié, le maître est responsable des dommages que le chien ou le chat peut causer alors qu’il n’est plus sous sa surveillance.

C'est alors l'assurance responsabilité civile, dès lors qu'elle est valide, qui interviendra pour le remboursements des frais. 

Le délit d’abandon s’applique aussi si le maître d’un chat ou chat identifié (par puce électronique ou pas tatouage, l’identification est de toute façon obligatoire en France) ne vient pas le chercher après en avoir été informé. 

Signer un formulaire d’abandon : une formalité qui ne donne pas bonne conscience ! 

Un formulaire d’abandon peut être rempli en vue de confier son chien ou chat à un refuge ou une association. Une manière de faire les choses en règle et se dédouaner, mais qui ne  justifie pas le manque de responsabilité dont peuvent faire preuve certains maîtres. 

Un chien, un chat, ou tout autre animal ont des droits. Un maître a des devoirs. 

 

Alors, réfléchissez bien avant d'adopter !!!

 

Maltraitance animale

 

Maltraitance animale

Encore un sujet que nous nous passerions bien d'aborder !!!

Mais le but est que vous sachiez comment agir si vous constatez autour de vous un, ou des, cas de maltraitance animale...

Si vous lisez cet article, c’est certainement parce que vous aimez les animaux. Vous avez probablement une préférence entre chien et chat, mais cela ne vous empêche pas d’aimer tous les animaux.

Il y a quelque chose d’unique dans la relation que l’on entretient avec un animal. Une complicité, du partage, de l’amour… Il y a quelque chose de magique dans ces relations. Les animaux sont innocents et tellement fidèles à leurs maîtres. Ils aiment inconditionnellement, même s’ils subissent des maltraitances. Les animaux se fichent de notre statut, de notre métier, ils nous aiment de la même façon.

Il y a malheureusement des gens horribles qui sont capables du pire… Les maltraitances sur les animaux sont devenues monnaie courante au plus grand dam des amoureux des animaux et des associations.

Face à cela, nous devons agir, et savoir que faire en cas de maltraitance avérée. Les animaux ne peuvent pas parler, ils ont besoin de nous pour les sortir de ces terribles impasses.

Si vous connaissez des animaux victimes de maltraitance, la première solution est de dénoncer cela. Comment pouvez-vous dénoncer cela sans risques ? Nous avons quelques suggestions.

Rappel des mesures prévues par la loi en cas de maltraitance animale

L’article 215-4 du Code rural prévoit des peines auxquelles sont exposés les maîtres qui font preuve de négligence envers leur animal.

« Est puni de la peine d’amende prévue pour les contravention de la 4ème classe, le fait pour toute personne qui élève, garde ou détient des animaux domestiques ou des animaux sauvages en captivité :

– De les priver de nourriture ou de l’abreuvement nécessaires à la satisfaction des besoins physiologiques propres à leur espèce et à leur degré de développement, d’adaptation ou de domestication ;

– De les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessures ;

– De les placer et de les maintenir dans un habitat ou un environnement susceptible d’être, en raison de son exiguïté, de sa situation inappropriée aux conditions climatiques supportables par l’espèce considérée ou de l’inadaptation des matériels, agencements utilisés, une cause de souffrance, de blessures ou d’accidents ;

– D’utiliser, sauf en cas de nécessité absolue, des dispositifs d’attache ou de contention ainsi que des clôtures, des cages, ou plus généralement tout mode de détention inadapté à l’espèce considérée ou de nature à provoquer des blessures ou des souffrances ».

Pour un abandon ou des sévices graves, le juge pourra prononcer une peine de 2 ans de prison, assortie d’une amende de 30 000 € à l’encontre de l’auteur de ces actes. Le coupable aura également l’interdiction, que ce soit à titre provisoire ou définitif, de détenir un animal.

De plus, blesser un animal ou entraîner sa mort volontairement est puni de 1500 € d’amende et de 3000 € en cas de récidive.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site service-public.fr qui énonce les sanctions prévues en cas de maltraitance animale.

Connaître les signaux de maltraitance et de négligence

Certains signes sont évidents. Un animal battu, cela ne trompe pas. Malheureusement, les cas les plus courants de maltraitance sont dus à la négligence, ce qui est plus compliqué à percevoir.

Si vous remarquez que des animaux sont délaissés pendant de longues périodes, sans soins, qu’ils sont trop maigres, qu’ils n’ont ni accès à l’eau, ni à de la nourriture, ni à un abri, ou que cet abri accumule des matières fécales ou des urines, c’est qu’ils sont négligés.

Terroriser des animaux est aussi une forme de maltraitance. Tout comme le manque de soins vétérinaires en cas de blessure ou de maladie. Les soins vétérinaires sont bien entendu couteux, mais il y a tout un tas d’options qui permettent d’alléger ces frais.

Prévenir la police

Si vous êtes témoin de maltraitance, la meilleure solution est de dénoncer cela à la police. N’essayez surtout pas de gérer la situation vous-même, cela pourrait vous mettre dans une position délicate envers le propriétaire ou vous pourriez être blessé par l’animal qui souffre de troubles du comportement.

Donnez un maximum d’informations à la police pour tenter de les aider.

Contactez la FFPA 

La Fédération Française de la Protection Animale vous indiquera la marche à suivre si vous êtes perdus face à cela. Dès les premier signes de maltraitance, il faut agir. Cela pourra sauver la vie d’un animal innocent.

Rappelez-vous que personne n’abusera d’un animal en public. Il est donc crucial d’agir dès les premiers signes perçus.

Collectez des informations

Lorsque vous nous contacterez  ou encore la police, Nous vous demanderont des preuves. Prenez des notes, des photos, essayez d’identifier les problèmes. Datez chaque note et notez aussi les jours où vous avez appelé les autorités. Si vous le pouvez, recueillez des témoignages de votre entourage, du voisinage.

Évidemment, ne vous mettez pas en danger lors de cette enquête en sous-marin. Soyez le plus discret possible. N’empiétez pas sur les propriétés privées, et n’enfreignez pas la loi. Vos preuves n’auraient plus de valeur légale.

Lutter contre la maltraitance animale est un travail de longue haleine. Cela nécessite du temps et de l’implication, mais vous n’avez pas à le faire seul. Il y a de nombreuses organisations et associations qui s’occupent de cela. N’hésitez pas à prendre contact avec elles.

Comment identifier un cas de maltraitance sur un animal ?

Un cas de maltraitance sur un animal peut être difficile à reconnaître. Il peut être facilement dû à de la maladresse ou de l’inattention. Ce qui n’empêche pas la maltraitance, menant à des sanctions.

Le propriétaire d’un animal (toutes espèces confondues) se doit de respecter plusieurs obligations à l’égard de son animal. Il faut s’assurer qu’il soit :

  • régulièrement et correctement nourris (nourriture équilibrée et abondante pour garantir un bon état de santé)
  • désaltéré par de l’eau fraîche et renouvelé régulièrement dans un récipient propre

Si l’animal est enfermé dans un local, celui-ci doit être suffisamment :

  • aéré, éclairé, sec, imperméable et désinfecté
  • chauffé en hiver
  • respectueux des besoins physiologique de l’animal

Si le chien est attaché, il doit porter un collier à sa taille, la chaîne ne peut faire office de collier. La chaîne et le collier doivent :

  • être proportionnés à la taille de l’animal
  • ne pas entraver ses mouvements
  • et ne pas être trop lourds
  • La chaîne doit mesurer au minimum 2,5 mètres pour les chaînes coulissantes et 3 mètres pour les chaînes attachées à un dispositif.
  • Les colliers dit “étrangleurs” ou “de force” sont interdits.

Lors d’un transport, l’animal ne peut être enfermé dans un coffre sans aucune aération.

  • Si l’animal est laissé dans une voiture en stationnement, le propriétaire doit d’abord s’assurer que l’animal dispose d’assez d’air, et que son véhicule est à l’ombre.

Si l’animal est blessé ou malade, le propriétaire à l’obligation de lui fournir les soins nécessaires à son rétablissement.

Si un doute subsiste quant à la condition d’un animal, contactez d’abord une association pour la protection animale telle que la SPA (Société Protectrice des Animaux) afin qu’elle identifie clairement la situation.

Qui contacter si je me trouve face à de la maltraitance animale ?

Les animaux étant officiellement reconnus comme doués de sensibilité, les maltraiter est passible d’une amende, voire de plusieurs années de prison. Étant donc un délit, la maltraitance doit être en priorité dénoncée aux autorités.

En premier lieux, contactez donc la gendarmerie, le commissariat de police ou les services de la préfecture.

  • Les SPA ou autres associations pour la protection des animaux n’ont pas toujours d’agents habilités à intervenir sur le terrain, elles auront donc d’abord l’obligation d’obtenir une autorisation des autorités pour agir sur place.

Dans un second temps, vous pouvez contacter les services vétérinaires de la Direction Départementale de la Protection des Populations.

  • La DDPP de votre région peut être compétente pour certains cas de maltraitance, notamment en ce qui concerne les structures professionnelles, mais également chez certains particuliers possédant plus de 9 animaux.

Que faire si je me trouve devant des images ou vidéos de maltraitance d’animaux sur le web ?

En naviguant sur internet vous observez une image ou une vidéo comprenant un ou plusieurs critères de maltraitance sur un ou plusieurs animaux, vous avez la possibilité de signaler la page web concernée.

  • Pour cela, rendez-vous sur internet-signalement.gouv.fr  et suivez la procédure indiquée.

Que risque l’auteur de maltraitance ?

Dans le cas où le propriétaire de l’animal ne respecte pas ses obligations, comme la bonne nutrition de l’animal, les soins, les conditions de détention, il peut être puni d’une amende s’élevant à 750€.

  • Si un propriétaire abandonne son animal, et/ou lui fait subir des sévices graves ( coups et blessures, sévices sexuels) en public ou non, il est passible de 2 ans de prison et d’une amende de 30 000€.
  • Dans le cas où un animal est blessé ou meurt par faute involontaire, que ce soit par imprudence, maladresse, ou manquement aux conditions de sécurités, le responsable de l’incident est passible d’une amende de 450€Si cet acte est volontaire, l’amende s’élève à 1 000€3 000€ en cas de récidive.

Dans tous les cas de maltraitance, le tribunal peut décider :

  • de retirer l’animal du foyer du propriétaire
  • et interdire ce dernier de posséder un animal de façon temporaire ou définitive.

Enfin, l’animal peut être placé dans une association de protection animale qui pourra en disposer librement.

 

Un propriétaire peut-il refuser les chiens ?

 

Logement en location : un propriétaire peut-il vous interdire d'avoir un chien ?

Bon nombre de français se tournent vers la location. Lorsqu’ils possèdent une boule de poils, une question épineuse se pose parfois : un propriétaire peut-il interdire les chiens ? Qu’en dit la loi ?

La plupart du temps, on ne peut pas interdire les chiens

Si c’est un logement à usage d’habitation, la loi est claire : votre propriétaire n’a pas le droit de refuser les chiens.

Qu’il s’agisse d’un meublé ou d’un non-meublé, d’une résidence principale ou secondaire, que le mobilier soit neuf ou vieux, qu’on vous l’ait dit au préalable ou non, que les voisins soient réticents ou pas, peu importe, c’est illégal d’interdire les chiens.

Si votre propriétaire l’a tout de même inscrit dans le bail que vous avez signé, pas de panique, la loi considère cette clause comme non-écrite.

Autrement dit, le contrat demeure valable, on ignorera juste le paragraphe sur les chiens.

Les dérives des propriétaires…

Bien qu’il soit illégal d’interdire un chien en bail d’habitation, certains propriétaires ne le savent pas, ou s’en moquent, et feront tout pour éviter qu’un animal n’envahisse leur bien. Mais ils ne peuvent pas le faire ouvertement et légalement.

Ainsi, certains refuseront de louer aux détenteurs de chiens en prétextant d’autres raisons (ex : « j’ai trouvé un autre candidat avec un meilleur profil, de meilleurs garants, de meilleures fiches de paie, une situation plus stable… »).

Il existe beaucoup d’autres raisons assez subjectives autorisant un propriétaire à choisir un locataire plutôt qu’un autre. Et il sera bien difficile de prouver qu’il ne s’agit que d’une excuse pour contourner la loi sur les animaux domestiques en location.

Pour éviter ce genre de discrimination illégale, certains maîtres choisissent de ne pas dire aux propriétaires potentiels qu’ils possèdent un chien. Et ça n’a rien d’illégal. La loi ne vous oblige absolument pas à le leur dire.

Toutefois, le maître reste responsable de toute nuisance

Dans tous les cas, en vertu de l’article 1243 du code civil, le maître est responsable de tout dommage engendré par son animal, qu’il soit sous sa garde, égaré ou échappé.

Dégâts matériaux

Si le chien d’un locataire occasionne des dommages matériaux, le propriétaire a le droit de retenir les frais sur sa caution. Cependant, il doit lui fournir des preuves de toutes les réparations qu’il a déduites.

Règlement de copropriété

De plus, en immeuble, il faut respecter les règles de la copropriété quoi qu’il arrive. Par exemple, certaines interdisent de laisser les chiens se promener sans laisse dans les parties communes.

Nuisances sonores

Si l’animal cause des nuisances sonores (ex : aboiements) portant atteinte à la tranquillité du voisinage, les propriétaires et les voisins ont le droit d’exiger leur cessation.

Toutefois, les aboiements ne sont pas tous interdits. Pour qu’ils soient répréhensibles, ils doivent être répétitifs (ex : tous les jours), durables (ex : toute la journée) ou de forte intensité (le chien hurle à la mort). Cependant, ces critères ont une part de subjectivité et laissent quand même place à diverses interprétations…

En général, les voisins essayent d’abord de régler le problème à l’amiable en parlant au maître. C’est la meilleure solution.

Toutefois, en cas de non résolution du différend, ils peuvent lui envoyer une lettre de mise en demeure, puis, si cela persiste, appeler la police pour qu’elle constate le trouble et rédige un procès verbal. En dernier lieu, ils ont le droit de porter plainte pour tapage. Les sanctions sont variables : amende de 450€, versement de dommages et intérêts, résiliation du bail, voire confiscation de l’animal dans les cas les plus extrêmes.

Les exceptions

Il existe quelques cas particuliers où le bailleur a le droit d’interdire les animaux. Ainsi, les chiens de première catégorie peuvent être refusés. Ce sont les chiens d’attaque considérés dangereux comme le Mastiff, le Tosa, et le Staffordshire Terrier sans pedigree. Cependant, cette interdiction n’est pas automatique, elle doit être écrite dans le contrat de location pour être valable.

Deuxième exception : les logements classés « meublés de tourisme ». Ce sont des locations saisonnières, de vacances. Le propriétaire peut y interdire certains ou tous les animaux. Mais une fois de plus, il doit l’avoir écrit dans le bail. Et s’il accepte votre animal, il est en droit d’exiger un dépôt de garantie plus élevé.

Toutes ces lois concernent les chiens et les autres animaux « familiers » (chats, furets, hamsters, poissons rouges…). Ainsi, les animaux « non familiers » peuvent être refusés.

Les propriétaires ont le droit d’interdire certains NACs (Nouveaux Animaux de Compagnie) considérés dangereux (ex : mygales, scorpions) ou menacés (ex : hérissons).

Toutefois, contrairement à la notion d’animal « domestique », la notion d’animal « familier » n’a pas de définition juridique claire, elle est donc parfois sujette à l’interprétation des juges.