Elevage du Bois Foucher

ANATOMIE DU CHIEN

 

Une question qui revient souvent : à quel point mon chien et moi sommes-nous semblables ? Où s’arrêtent nos points en commun et où commencent nos différences ?

Eh oui, entre mammifères, on se comprend, mais on n’est pas exactement identiques !

 

Le squelette du chien

 

Le Squelette du Chien

Le squelette du chien est la charpente du corps, où s’insèrent les muscles par leurs prolongements : les tendons. Le squelette protège le cerveau et la moelle épinière ainsi que les poumons, grâce à la cage thoracique. Le crâne abrite le cerveau, les organes des sens, la glande hypophyse, véritable chef d’orchestre du système endocrinien.

La colonne vertébrale comprend les vertèbres cervicales, les vertèbres thoraciques, les vertèbres lombaires, les sacrées et les coccygiennes. Les treize paires de côtes s’insèrent sur les vertèbres thoraciques en haut et sur le sternum à leur base, sauf la dernière paire, appelée « côtes flottantes », qui reste libre dans le tissu mou.

Le membre antérieur comprend l’omoplate, l’humérus, le radius cubitus, le carpe, le métacarpe et les phalanges. Le bassin, soudé aux vertèbres sacrées, débute le membre postérieur. Le fémur se prolonge par le tibia et le péroné, séparés du fémur par l’articulation complexe du genou, formée par la rotule et les ménisques. La jambe se termine par le tarse, le métatarse et la phalange. Chez le chien mâle, il existe un os supplémentaire : l’os pénien, situé dans la verge.

 

Les Aplombs du Chien

 

Les aplombs du chien désignent la disposition des membres par rapport à des lignes verticales imaginaires. Pour le membre antérieur, la verticale part de la pointe de l’épaule, et pour le membre postérieur de la pointe de la fesse.

Lors de l’exposition, le juge examine et note les aplombs, de face, de profil et de l’arrière. De profil, si la verticale passe en arrière du membre, on dit que le chien est campé ; si la verticale passe au contraire en avant du membre, on dit que le chien est sous lui.

Vu de face ou de l’arrière, si les membres sont déviés à l’intérieur des verticales, le chien est dit serré de l’avant ou de l’arrière suivant qu’il s’agit du membre antérieur ou du membre postérieur. On dit d’un chien qu’il est cagneux si ses pieds sont déviés à l’intérieur, et panard si ses pieds sont déviés à l’extérieur.

 

Squelette du chien elevage de chiens chinois

Les pattes du chien

 

Les pattes avant et arrière du chien

La constitution des pattes du chien

Les pattes du chien lui permettent de se déplacer et de supporter le poids de son corps, comme les jambes pour les humains. On distingue les pattes antérieures, qui ont un rôle sustentateur (c'est-à-dire qu'ils portent le corps), et les pattes postérieures, qui ont un rôle propulseur.

Les pattes antérieures du chien

La patte antérieure du chien comprend, de haut en bas, les régions suivantes :

l'épaule 

le bras

le coude;

l'avant-bras 

le poignet 

le canon antérieur 

les doigts.

Chaque patte antérieure comporte cinq doigts, dont le pouce, appelé "ergot", qui est atrophié et ne touche pas le sol.

Les pattes postérieures du chien

La patte postérieure du chien est en général plus puissante et plus musclée que l'antérieure. Elle comprend, de haut en bas, les régions suivantes :

la cuisse

la fesse 

le genou 

la jambe

le jarret 

le canon postérieur 

les doigts.

Les pattes postérieures ne comptent que quatre doigts, l'ergot n'étant présent que chez certaines races. 

Les doigts du chien

Chaque doigt du chien se termine par un ongle incurvé qui ne se rétracte pas, contrairement par exemple aux griffes d'un chat.

Il est soutenu par un coussinet plantaire, dont le rôle est de le protéger de toute agression extérieure, d'amortir les chocs dus aux impacts avec le sol et d'isoler des températures extrêmes.

Les coussinets du chien sont sensibles et sujets à de nombreuses blessures.

L'aplomb du chien

L'aplomb du chien fait référence à la disposition de ses pattes par rapport à des lignes verticales imaginaires, qui partent du sol et vont jusqu'aux épaules (pattes avant) ou à la point de la fesse (pattes arrière). Le terme est apparu au 17ème siècle et résulte tout simplement d'une fusion des deux mots "à plomb", qui signifient "à la verticale".

Les aplombs du chien s'apprécient lorsqu'il est en position debout, les quatre membres appuyant normalement sur le sol et se couvrant deux à deux de profil. Des aplombs considérés comme normaux voient les pattes du chien parallèles à ces lignes imaginaires. Toute déviation est un écart par rapport à la norme : on parle d'aplombs cagneux si la déviation est dirigée vers l'intérieur, et d'aplombs panards si c'est vers l'extérieur.

La démarche du chien

Le chien est dit "digitigrade" : ce terme signifie qu'il se tient debout en prenant appui sur ses doigts ou ses pouces. Il en va de même des autres canidés, des félins et de quelques autres animaux. L'être humain est quant à lui plantigrade, puisqu'il marche en posant toute la plante et le métatarse du pied sur le sol, comme les ours, les rongeurs et de nombreux autres mammifères.

Pour marcher, le chien avance d'abord sa patte arrière gauche, puis sa patte avant gauche. Il déplace ensuite sa patte arrière droite, puis sa patte avant droite. De cette façon, il a toujours trois membres posés au sol lorsqu'il marche, ce qui lui permet de garder un bon équilibre.

 

Les pattes avant du chien elevage du bois foucher

Les pattes arrieres du chien elevage du bois foucher

 

Les griffes du Chien

 

Les ongles, ou griffes, du chien

Quelle est la différence entre griffe et ongle ?

Les griffes sont en fait des ongles qui présentent la particularité d'être pointus, acérés et en forme de crochet, alors que les ongles sont traditionnellement plats, recourbés ou arrondis à leur extrémité. On parle ainsi de griffes du chat et d'ongles du chien, même si l'appellation "griffes du chien" reste couramment utilisée.

De nombreux animaux, comme les mammifères, les oiseaux, certains reptiles, et même des arthropodes comme les araignées et les scarabées, possèdent soit des ongles, soit des griffes, soit les deux (c'est le cas par exemple de quelques espèces de singes qui possèdent une griffe et quatre ongles à chaque main). Chez les oiseaux de proie, on parle de serre, et chez les équidés comme le cheval, on parle de sabot.

Par ailleurs, contrairement aux ongles, les griffes sont rétractiles chez certaines espèces, c'est-à-dire qu'elles peuvent être rentrées dans un repli de la peau et n'être sorties qu'au besoin. À quelques exceptions près (guépardchat viverrin et chat à tête plate), les félins ont tous des griffes rétractiles.

Enfin, les griffes jouent un rôle différent de celui des ongles : elles permettent aux animaux de se défendre ou d'attaquer (griffures du chat), ou de s'accrocher à une surface pour grimper. Les ongles, quant à eux, protègent les doigts, aident à la marche et améliorent la préhension de la patte ou de la main.

Combien de doigts et d'ongles possède le chien ?

Le chien possède cinq ongles à chaque patte avant : quatre au niveau des orteils de devant, et un petit ongle en retrait sur un doigt atrophié, que l'on appelle ergot. Ce dernier est situé sur le bord arrière du bas des pattes, du côté intérieur du corps, et légèrement en hauteur par rapport aux doigts normaux. Si on tente une comparaison avec les pieds de l'Homme, l'ergot correspond en quelque sorte au premier orteil du chien.

Au niveau des pattes arrière, le chien ne possède généralement que quatre doigts, et donc quatre ongles, l'ergot étant inexistant. Il existe toutefois des races qui possèdent un ergot au niveau des pattes postérieures, et certaines races comme le Beauceron, le Berger de Brie et le Patou en possèdent même deux. Les ergots et ongles arrière ne sont pas considérés comme des défauts pour faire participer son chien à une exposition canine ; selon les races, ils peuvent même à l'inverse être considérés comme indispensables pour valider le pedigree de son chien lors d'un examen de confirmation.

L'anatomie de l'ongle du chien

L'ongle du chien est constitué de deux éléments :

une partie vivante sensible, de couleur rose, qui contient des nerfs et des petits vaisseaux sanguins. Elle est bien visible sur les ongles clairs, mais elle est plus difficile à distinguer sur les ongles sombres ;

une partie cornée, qui enveloppe et protège la partie vivante. Elle est composée de kératine, une matière organique que l'on retrouve également dans les cheveux, les poils et les cornes de nombreux êtres vivants. Comme elle ne contient ni nerf, ni vaisseau sanguin, elle est appelée aussi "partie morte" : le chien ne sent rien à ce niveau-là.

Lorsqu'on dit que l'ongle pousse, on parle surtout de la partie cornée. Cela étant, lorsque l'ongle est long pendant plusieurs mois, la partie vivante finit aussi par grandir et se répandre dans la partie morte : ainsi, une grande partie de l'ongle peut devenir sensible avec le temps.

À quoi servent les ongles du chien ?

Les ongles d'un chien, plutôt durs, remplissent diverses fonctions :

ils l'aident à se déplacer, à courir et surtout à manoeuvrer : en offrant une meilleure stabilité et une meilleure adhérence au sol dans l'environnement naturel, ils facilitent les démarrages et les changements de direction. Ainsi, les ongles des canidés sauvages, et plus particulièrement du loup, leur permettent de garder une bonne adhérence au sol lorsqu'ils poursuivent une proie

ils lui permettent de creuser le sol et aident à la préhension

ils offrent une certaine protection des pattes et des coussinets du chien contre les corps étrangers qui pourraient les blesser, tels que des cailloux pointus.

Etant donnée sa localisation, l'ongle arrière n'est pas utilisé pour la marche, et n'a d'ailleurs pas d'utilité connue. On pense qu'il a pu avoir une fonction par le passé, avant la domestication du chien par l'Homme.

Ses ongles ne sont pas aussi solidement soudés aux doigts que les griffes d'un chat ; d'ailleurs, si c'était le cas, il pourrait grimper aux arbres ! Il n'utilise pas non plus ses pattes et ses griffes pour se défendre, pour attaquer, ou même pour interagir avec son environnement : c'est plutôt sa mâchoire qui joue ce rôle.

La vitesse de pousse des ongles du chien

Comme ceux des humains et des autres mammifères, les ongles du chien poussent en continu tout au long de sa vie, ceci afin de compenser l'usure naturelle et les cassures éventuelles liées aux déplacements et promenades.

La vitesse de pousse des ongles est de l'ordre d'un millimètre par semaine, soit 3 à 4 mm par mois. Chaque griffe est donc entièrement renouvelée en 6 à 10 mois en moyenne. Comme chez l'être humain, cette vitesse de croissance varie notamment en fonction du niveau d'activité du chien, car les micro-chocs qui se produisent à chaque pas stimulent la pousse. L'âge joue également un rôle, puisque la croissance est plus rapide lors des deux premières années, et ralentit ensuite avec le temps.

L'usure naturelle des ongles du chien

Il n'y a pas de véritable règle concernant l'usure des ongles d'un chien, car elle dépend quasi exclusivement de l'activité de celui-ci et du type de sol sur lequel il évolue. Ainsi, les ongles s'usent beaucoup plus rapidement chez les individus très actifs ou passant beaucoup de temps en extérieur, comme les chiens de chasse : leurs ongles atteignent donc rarement une taille critique, même s'ils poussent un peu plus vite que ceux des autres.

À l'inverse, les ongles d'un animal peu actif et/ou vivant en intérieur ont tôt fait de toucher le sol et tapoter voire rayer le plancher : c'est le signe que l'usure naturelle n'est pas suffisante. Pour pallier ce problème, on trouve désormais des petits tapis et revêtements en matériau abrasif (par exemple du papier de verre) qui favorisent l'usure naturelle des ongles lorsque le chien vient gratter ses pattes dessus.

Quoi qu'il en soit, dès lors qu'ils deviennent longs au point de dépasser les coussinets, une coupe des ongles du chien s'impose.

 

Les griffes du chien elevage du bois foucher

La peau et les poils du chien

 

La peau du chien

La peau du chien a un rôle de protection contre les variations de température, contre les pertes d’eau, contre les traumatismes et les microbes… La peau contient de nombreux nerfs qui informent le cerveau par le toucher, mais le sens tactile est bien moins développé chez le chien que chez l’homme. La peau est formée par l’hypoderme, le derme et l’épiderme :

L'hypoderme

L’hypoderme est la couche la plus profonde de la peau. C’est un tissu très riche en graisse qui donne à la peau du chien une grande souplesse. Son épaisseur n’est pas identique à tous les endroits du corps. L’hypoderme est très épais au niveau du garrot, par exemple, région que le vétérinaire choisit souvent pour les piqûres. C’est dans l’hypoderme que sont stockées les graisses en excès chez les chiens obèses.

Le derme

Le derme est situé au-dessus de l’hypoderme. C’est une couche de tissu conjonctif qui protège le corps des coups grâce à son élasticité.

L'épiderme

L’épiderme est la couche extérieure de la peau. Les cellules au contact de l’air sont des cellules mortes qui desquament et sont renouvelées au fur et à mesure de leur desquamation. Les pellicules sont provoquées par une trop forte desquamation.

 

La robe du chien

La robe est le nom donné à l'ensemble des poils du chien, tant au niveau de la texture que de la longueur ou de la couleur. Le pelage du chien est exceptionnellement varié en fonction de la race.

La coloration du pelage est le résultat de la présence de pigments, appelés mélanines, existant sous deux formes différentes :

l'eurélamine, qui donne les pigments sombres ;

la phaeomélanine pour les pigments clair et fauve.

Une absence de pigments donne une coloration blanche. Ainsi, les chiens albinos possèdent un pelage sans pigments, d'où leur couleur blanche.

La nomenclature officielle des robes de chiens, établie par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), comporte trois catégories :

les robes simples : elles ne contiennent qu'un seul pigment. Elles correspondent aux robes sombres, claires et blanches ;

les robes composées : elles présentent des pigments sombres et clairs, mais sont totalement dénuées de blanc. On y retrouve les robes fauve masqué, fauve charbonné, fauve bringé, noir marqué de fauve et fauve à manteau ;

les robes modifiées : ce sont des robes simples ou composées ayant subi des modifications à travers le temps, et devenues de ce fait inclassables dans les deux premières catégories. C'est le cas des robes grisonné, bigarré et panaché.

Enfin, certaines races de chien, dites "nues", ont le poil très court et rare. Elles font d'ailleurs partie des races de chien hypoallergéniques.

 

Les poils du chien

Les poils de chien prennent naissance dans le derme. La taille et la consistance des poils du chien sont différentes suivant l’endroit du corps où ils sont implantés. À chaque poil est annexée une glande sébacée qui sécrète du sébum, substance grasse qui protège le pelage. Le poil se redresse sous l’action d’un minuscule muscle, par exemple si le chien est agressif, et gonfle sa fourrure pour se grandir.

Pour refroidir le corps, l’homme transpire, et le chien halète. En fait le chien transpire aussi, mais seulement par les coussinets plantaires et la truffe où sont situées quelques glandes sudoripares, ou glandes de la sueur.

 

Mon chien perd ses poils

Votre chien perd forcément ses poils au cours de la mue saisonnière (le printemps et l'automne) afin de remplacer une partie de son pelage. Cela va sans dire, les chiens à poil long perdent plus de poils que les chien au pelage ras. La chienne en gestation ou qui vient de mettre bas a également tendance à perdre plus de poils.

Il se peut également que votre chien perde ses poils à cause de troubles de la santé. Plusieurs maladies de peau du chien peuvent provoquer la chute des poils comme la Teigne (un champignon qui se nourrit de la kératine du poil) qui se transmet à l'Homme et aux autres animaux. la démodécie, la gale du chien ou encore la dermatite sont d'autres maladies de peau qui peuvent provoquer la chute de poils du chien.

Des maladies hormonales comme le diabète sucré du chien, l'hypercorticisme, l'hypothyroïdie ou l'hyperoestrogénisme peuvent également faire perdre ses poils au chien. En effet ces hormones ont pour fonction de réguler la pousse du poil.

Les chien peut souffrir d'une chute de poils à cause d'une mauvaise alimentation. On note ainsi le manque de protéines, d'acides gras ou de vitamine A comme responsables.

Portez également attention aux traitements que vous donnez à votre chien, il se peut que sa peau ne les tolère pas. Il arrive également que la chute du poil soit due à une allergie du chien.

 

Alopecie du chien elevage du bois foucher

L"oeil et la vue du chien

 

L'Oeil et la Vue du Chien 

Les chiens voient-ils le monde de la même façon que leur maître ? On peut se poser la question. En fait, l’oeil du chien n’est pas très différent de l’oeil humain d'un point de vue de sa constitution. Pour ce qu'il perçoit en revanche, c'est différent...

Anatomie des yeux du chien

Les yeux sont protégés par les paupières inférieures et supérieures.

Le chien a également une troisième paupière située au coin interne de l’oeil et qu’on ne voit pas en temps normal.

Le globe oculaire, sur sa partie non transparente, et les paupières sont tapissés par la conjonctive.

Les glandes lacrymales sont situées au-dessus de l’oeil. Elles sécrètent des larmes qui ont pour rôle de protèger l’oeil contre les agressions et empêchent le dessèchement de la cornée.On rencontre souvent chez le chien des pathologies liées à un excès ou à un défaut de larmes.

La cornée doit rester transparente pour laisser passer la lumière. Lorsqu’elle est blessée, on observe des vaisseaux sanguins l’envahir afin de favoriser sa guérison. Ces vaisseaux disparaissent ensuite.

Enfin, la rétine est la zone sensible à la lumière : elle transmet les informations lumineuses au cerveau par le nerf optique.

La vue du chien

Le cristallin fonctionne comme une lentille, qui se tend ou se contracte pour focaliser la lumière sur la rétine.

La vue du chien n’est pas très précise. C’est un sens assez peu développé chez lui, contrairement à l’homme. L’analyse histologique des coupes de rétine de chien nous laisse supposer qu’il distingue assez mal les couleurs, même s'il ne voit pas qu'en noir et blanc, comme on a pu le supposer à une époque.

Le chien est certes plus sensible à certaines couleurs qu’à d’autres mais sa vision des couleurs est de toute façon très éloignée de celle de l’homme.

En revanche, on sait que les chiens distinguent très nettement les mouvements, et sont donc gênés si leurs proies s’immobilisent.

La couleur des yeux du chien

À la naissance, tous les chiots ont les yeux bleus ou gris-bleu. La couleur définitive des yeux du chien n'apparaît qu'au bout de deux ou trois mois, grâce à des pigments situés dans l'oeil.

Traditionnellement, les yeux d'un chien adulte sont de couleur marron, mais certains gènes peuvent influer sur l'action des pigments qui colorent l'iris et donner lieu à des variations.

Ces différences de coloration n'ont aucun impact sur la vision du chien. Elles peuvent par contre être la conséquence de maladies des yeux ou d'anomalies génétiques qui peuvent, elles, avoir pour effet de dégrader la vue.

Certaines couleurs peuvent également être considérées comme un défaut éliminatoire par le standard de la race correspondante.

 

 

Vision du chien elevage du bois foucher

La Bouche et les Dents du Chien

 

La bouche et les dents du chien

La bouche du chien est tapissée par la muqueuse buccale. Dix glandes salivaires s’y déversent par leurs canaux excréteurs : deux glandes protides, deux glandes maxillaires, deux glandes sous-maxillaires, deux glandes sublinguales, et deux glandes molaires. La salive contient de nombreuses enzymes qui débutent la digestion. Les dents s’implantent profondément dans la mâchoire.

Chez le chien, on compte trente-deux dents de lait et quarante-deux dents d’adulte. Les dents de lait apparaissent en tout premier puis tombent et sont remplacées par des dents d’adulte. L’examen de la dentition permet de déterminer l’âge du chien, car les dents s’usent et leur degré d’usure est proportionnel à leur âge, sauf dans quelques cas particuliers, comme les chiens qui rongent des cailloux, ce qui provoque une usure prématurée.

Période d’éruption des dents de lait :

- à la naissance, le chiot n’a pas de dents
- du 15e au 21e jour : apparition des incisives et des canines supérieures
- du 21e au 30e jour : apparition des incisives et canines inférieures
- de la 3e à la 5e semaine : apparition des molaires de lait

Période d’éruption des dents d’adulte :

- à 4 mois : remplacement des pinces de lait
- à 4 ou 5 mois : remplacement des mitoyennes de lait
- à 5 mois : remplacement des coins et des canines de lait

Les dents définitives du chien sont au nombre de 42 :

4 canines -  12 incisives - 16 prémolaires - 10 molaires.

Les dents définitives d'un chien sont réparties équitablement sur chaque mâchoire, à l'exception des molaires : la mâchoire inférieure en compte 6 alors que la supérieure en comporte "seulement" 4. Ainsi, la mâchoire supérieure d'un chien compte deux dents de moins que sa mâchoire inférieure.

Période d’usure et de nivellement des dents d’adulte :

- à 15 mois : les pinces inférieures sont entamées
- à 18 mois : les pinces inférieures sont nivelées, les mitoyennes inférieures entamées
- de 2 ans à 3 ans : les mitoyennes inférieures sont nivelées, les pinces supérieures s’entament
- de 3 ans à 4 ans : les pinces supérieures se nivellent
- de 4 ans à 5 ans : les mitoyennes supérieures se nivellent et les dents commencent à jaunir
- après 6 ans, il est difficile d’estimer l’âge du chien en examinant seulement sa dentition

Lorsque la mâchoire inférieure et la mâchoire supérieure sont décalées l’une par rapport à l’autre, on dit que le chien est prognathe. Le prognathisme peut être supérieur ou inférieur. Il s'agit juste d'un problème d'esthétique, qui ne nécessite pas d'opération, et qui ne gène en rien le chien pour s'alimenter.

Qu'il s'agisse de la dentition de lait ou de la définitive, la pousse est souvent un peu douloureuse. Ce n'est donc pas un hasard si le chien mordille beaucoup à cet âge-là : il tente de soulager cet inconfort en mâchonnant tout ce qu'il trouve sur son chemin. Il est courant également à cette période d'observer de petits saignements, voire une inflammation passagère de ses gencives : là encore, nul besoin de s'en inquiéter, car ce phénomène est parfaitement normal. En revanche, si un abcès ou une infection semble se développer à l'intérieur de la bouche, il est important de consulter un vétérinaire sans tarder.

Les problèmes dentaires chez le chien

Comme l'être humain, le chien peut souffrir de problèmes au niveau des dents.

En effet, malgré leur apparente solidité, ce sont des organes fragiles, qui peuvent s'user, se casser, faire l'objet d'abcès ou de caries, se recouvrir de tartre... Différentes maladies comme la parodontose peuvent également se développer, avec comme conséquences éventuelles des douleurs à la mastication, un déchaussement des dents, voire une septicémie dans les cas les plus graves.

Par conséquent, il est important de veiller à garder la dentition de son animal en bonne santé. Pour cela, il convient de brosser les dents de son chien a minima une fois par semaine et de faire procéder à un détartrage chez un vétérinaire au moins tous les deux ou trois ans, voire davantage pour les races sensibles.

L'état de sa gueule et de ses mâchoires doit également être vérifié régulièrement, dans l'idéal en même temps que le brossage des dents, afin de repérer d'éventuels symptômes tels que des saignements, des dépôts blanchâtres sur les gencives, des abcès, des inflammations ou une mauvaise haleine du chien. En cas de doute ou de problèmes dentaires avérés, mieux vaut se tourner sans attendre vers un vétérinaire, qui déterminera la marche à suivre.

 

Dentition du chien elevage du bois foucher 1

La truffe du Chien

 

Le nez ou la truffe du chien

Qui pense à un chien pense immédiatement à son nez incroyable, bien plus fin que le nôtre et capable de réaliser des prouesses. S'il ressemble à celui d'un humain et semble fonctionner de la même façon, il possède toutefois quelques particularités, tant dans sa structure que son utilisation.

La structure du nez du chien

Avant de décrire l'ensemble des performances étonnantes de l'odorat du chien, il est intéressant de regarder l'anatomie de son système olfactif.

Le nez du chien est notamment constitué :

de deux narines (ou naseaux), permettant de respirer et de sentir les odeurs. Elles lui offrent la possibilité de sentir "en stéréo" : il est donc capable non seulement de détecter une odeur, mais aussi d'en déterminer la provenance ;
du pli alaire, séparant l'air en deux : d'un côté celui qui est nécessaire pour respirer, et de l'autre celui utilisé pour la détection et la reconnaissance ;
d'une membrane olfactive constituée de cellules réceptrices chargées de capter les molécules olfactives et de transmettre immédiatement l'information au cerveau du chien ;
d'un bulbe olfactif, récupérant les informations récoltées dans la membrane olfactive ;

d'un organe voméro-nasal ou organe de Jacobson, située juste au-dessus du palais et sensible aux phéromones.

La truffe est aussi munie d'un épiderme très épais, avec une couche cornée développée.

La couleur de la truffe du chien

La couleur de la truffe du chien est généralement foncée, variant selon les individus du noir au marron en passant par le gris.

Cette couleur met du temps à apparaître, et n'est pas présente dès la naissance : en effet, quelle que soit leur race, les chiots naissent tous avec une petite truffe toute rose. La pigmentation définitive du nez s'installe progressivement au cours de la croissance du chiot, en progressant le plus souvent par zones : pendant toute la phase de transition, le nez est à la fois rose sur certaines zones et foncé sur d'autres. Chez certaines races, la coloration d'adulte peut mettre plus de 2 ans à apparaître totalement.

Le fonctionnement de la truffe du chien

Mis à part le pli alaire, l'ensemble de ces éléments est présent tant chez le chien que chez l'humain. Mais alors, pourquoi le chien est-il si efficace pour détecter les odeurs ?

Grâce à un nombre de cellules olfactives pouvant être jusqu'à près de 40 fois supérieur à celui du nez d'un être humain, le nez du chien est exceptionnel.

Lorsqu'il détecte une odeur, le chien renifle : ceci est communément appelé le flairage. Cela lui permet de mettre les molécules odorantes en contact avec la muqueuse olfactive. Une fois dissoutes, ces molécules sont absorbées par les cellules de la muqueuse olfactive et sont transmises jusqu'aux neurones, afin que l'odeur soit reconnue par le cerveau. C'est ce qui lui permet de savoir quel animal ou objet il suit, et d'en suivre la piste.

Pour autant, tous les chiens ne sont pas d'excellents pisteurs. Ceux au museau allongé sont en règle générale plus performants que les chiens au museau écrasé, car la surface de contact entre l'air inspiré et la muqueuse olfactive est plus importante. Ce n'est donc pas un hasard si bon nombre de races de chiens de chasse possèdent un museau plutôt long : cela leur permet de repérer le gibier et/ou de le suivre à la trace parfois même plusieurs heures après son passage. Mais même les races qui n'ont pas un bon nez restent largement meilleures que l'être humain dans ce domaine !

Un chien doit-il avoir la truffe humide ou sèche ?

Un chien a généralement la truffe fraîche et humide

Parmi les nombreuses idées reçues sur les chiens, celle consistant à penser qu'il suffit de toucher leur nez pour savoir s'ils sont en bonne santé a vraisemblablement la peau dure.

En effet, si leur nez est généralement humide, c'est tout simplement parce que cela améliore leur odorat en facilitant l'analyse des molécules olfactives qu'ils respirent. Le fait qu'ils s'humidifient la truffe avec la langue est ainsi le plus souvent un réflexe qu'ils ont lorsqu'ils sont face à un aliment alléchant (par exemple quand on leur apporte leur gamelle) et que les humains associent à un bon appétit. Ce geste très courant est d'ailleurs à l'origine de la célèbre expression "se lécher les babines". Une truffe humide ne permet donc pas forcément de savoir si son chien est en bonne santé, mais uniquement qu'il est intrigué par une odeur.

Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faille pas s'inquiéter en cas de truffe très sèche. En effet, même si cela peut être tout à fait bénin, il peut également s'agir d'un symptôme de maladie du chien. De fait, divers problèmes de santé plus ou moins graves sont susceptibles de dessécher le nez : une fatigue passagère, une carence alimentaire, une déshydratation plus ou moins marquée, une insuffisance hépatique ou rénale, etc. Par conséquent, si la truffe du chien reste sèche pendant plusieurs jours, ou si d'autres symptômes sont présents (fièvre, abattement...), il est préférable de demander conseil à un vétérinaire afin de s'assurer que cela ne cache pas quelque chose de grave.

À quoi sert le nez du chien ?

Si le nez du chien est évidemment l'un des organes de la respiration et de l'odorat, il joue en réalité des rôles un peu plus complexes et variés que cela.

Respirer

Le nez du chien est évidemment l'organe visible de son appareil respiratoire, puisque c'est par lui que l'air entre et sort de son organisme. Il est relié au pharynx, qui est l'organe situé à la jonction entre les voies respiratoires et l'appareil digestif : en se contractant ou en se relâchant, il permet à l'air ou aux aliments d'emprunter le "bon chemin".

Comme l'être humain, le chien peut également respirer par sa bouche. Il le fait notamment lorsqu'il fait chaud, car cela lui permet de refroidir son organisme en favorisant l'évaporation de la salive présente dans sa gueule et sur sa langue. C'est ce que l'on appelle le halètement.

Se repérer dans son environnement

Avant toute chose, le nez du chien lui permet de se repérer dans son environnement. En effet, le sens de l'orientation du chien repose majoritairement sur son odorat et dans une moindre mesure sur son ouïe, puisque sa vision n'est pas très bonne.

Lorsqu'il arrive dans un nouveau lieu, il commence donc par passer son nez partout afin de s'imprégner des différentes odeurs présentes : c'est sa façon de découvrir les lieux et de les mémoriser. Par la suite, lorsqu'il cherche son chemin, il le fait essentiellement en reniflant le sol, les buissons, les troncs d'arbre, les rochers... à la recherche d'odeurs familières.

Trouver sa nourriture

Qui n'a jamais vu un chien suivre une piste en s'aidant de son incroyable nez ?

Souvent fourré le nez au sol, il est capable de flairer de multiples odeurs en même temps et de les distinguer les unes des autres bien mieux qu'un être humain. Cette capacité incroyable, couplée à la faculté de reconnaître une odeur même très légère, lui permet de suivre la trace d'un animal sur une longue distance, parfois même plusieurs heures après son passage.

Le chien utilise cet incroyable atout notamment pour trouver sa nourriture, par exemple en suivant l'odeur d'une proie et en remontant jusqu'à elle.

Apprécier la nourriture

Le chien utilise surtout son nez pour apprécier un aliment

La truffe du chien lui permet d'évaluer si une nourriture lui plaît ou non.

En effet, ses papilles gustatives n'étant pas très développées, il possède un sens du goût relativement mauvais en comparaison du nôtre. Il ne peut donc pas véritablement apprécier sa nourriture en la goûtant, comme le ferait un humain. D'ailleurs, ses papilles parviennent à distinguer seulement quelques saveurs, comme le sucré ou l'amertume. C'est donc son nez qui prend le relai.

Ainsi, un chien refuse de manger un plat s'il n'en aime pas l'odeur, même si l'aliment en question a l'air appétissant ou a bon goût.

Communiquer avec ses congénères

Le nez du chien lui permet de communiquer avec ses congénères.

En effet, le chien utilise beaucoup ses capacités nasales pour savoir à qui il a affaire, en particulier lorsqu'il s'agit d'un congénère. C'est notamment la raison pour laquelle deux chiens qui se rencontrent commencent généralement par se renifler : c'est leur façon de faire connaissance. Chacun analyse les phéromones émis par l'autre, ce qui lui permet d'obtenir diverses informations, comme son sexe ou son état physique et émotionnel (pour déterminer par exemple s'il est inquiet ou serein).

Trouver un partenaire pour la reproduction

Enfin et de manière assez surprenante, le nez du chien lui permet de se reproduire, ou plutôt de trouver un partenaire pour la reproduction.

En effet, pendant les chaleurs, la femelle signale sa disponibilité aux mâles alentour en émettant une odeur forte et particulière, que les mâles alentour sont capables de repérer à plusieurs kilomètres de distance. Ils n'ont alors plus qu'à suivre sa piste pour parvenir jusqu'à elle et s'accoupler.

 

Truffe du chien elevage du bois foucher

Les moustaches du chien

 

Les Moustaches du Chien 

Les moustaches, ces poils particuliers qu’on appelle les vibrisses

Les vibrisses du chien, que l’on appelle communément ses « moustaches », sont des poils particulièrement longs, épais et raides qui possèdent un rôle spécialisé dans les fonctions sensorielles du chien. On les trouve bien évidemment au niveau du museau et des lèvres de l’animal mais aussi sous le menton, sur les joues et au-dessus des yeux.

Ces poils, comme tous les autres, sont constitués d’une racine et d’un bulbe pilaire non-visibles situés dans la profondeur de la peau et d’une tige qui dépasse de la surface cutanée. En revanche, ils se distinguent des autres poils par une vascularisation et une innervation très développées autour de leur follicule pileux. A la base de chaque vibrisse, se trouve en effet des mécanorécepteurs beaucoup plus sensibles que ceux des autres poils constitutifs du pelage du chien.

Le follicule pileux des vibrisses est également entouré de fibres musculaires capables de se contracter pour faire bouger le poil. Ce mouvement aide à l’exploration de l’environnement proche.

Les chiens ne sont pas les seuls animaux à posséder des vibrisses. La plupart des mammifères en possèdent aussi qu’ils soient velus (chats, loutre, hamster et autres rongeurs…) ou non (baleine, dauphin, phoque…).

Quel est le rôle des moustaches du chien ?

Les moustaches du chien ont un rôle sensoriel important et interviennent pour beaucoup dans son sens du toucher.

Très réceptives aux vibrations et aux pressions, elles permettent :

d’informer le chien des mouvements d’air qui se produisent autour de sa tête, ce qui lui permet par exemple d’anticiper le contact d’une main qui s’approcherait de lui pour le caresser ou de provoquer le réflexe de clignement des yeux quand quelque chose s’approche trop près de son œil …

de participer - en collaboration avec d’autres sens - à la proprioception du chien c’est-à-dire de la perception consciente et inconsciente qu’il a de son propre corps dans l’espace,

de détecter la forme et la texture des objets proches de son museau et d’évaluer la distance entre ces objets et son museau. Cette capacité est d’autant plus importante chez les chiens malvoyants ou aveugles. Chez ces derniers, les vibrisses font alors office de « canne blanche » et les aident à se guider dans l’espace.

A noter : Les vibrisses auraient un rôle sensoriel plus important chez les chiens à poils courts que chez les chiens à poils longs.

Peut-on couper les moustaches d’un chien ?

Eh bien non, il n’est absolument pas recommandé de couper intentionnellement les moustaches d’un chien. Vous l’aurez compris, cela reviendrait à le priver d’une partie importante de son sens du toucher.

En revanche, si vous coupez accidentellement les vibrisses de votre chien, au cours de son toilettage par exemple, ce n’est pas grave du tout. Comme tous les autres poils, les vibrisses repoussent et votre chien retrouvera sans aucun problème toutes ses capacités sensorielles une fois que ses vibrisses auront repoussé.

 

Moustaches du chien elevage du bois foucher

Les oreilles du chien

 

Les oreilles du chien

La structure de l'oreille du chien

L’oreille d'un chien comporte trois parties distinctes : l’oreille interne, l’oreille externe et l’oreille moyenne. Chacune de ces parties a un rôle bien précis à jouer dans l’audition du chien.

L'oreille externe du chien

L’oreille externe est composée du pavillon auriculaire ainsi que du conduit auditif à l'extrémité duquel se situe le tympan.

Contrairement à l'Homme, le conduit auditif du chien est en forme de « L » : la section verticale et la section horizontale forment un coude similaire à celui qu'on trouve dans l'oreille du chat. Cette forme lui permet d’avoir une ouïe plus développée et assure une meilleure protection du tympan contre les débris et autres éléments extérieurs, mais elle favorise également l’accumulation de bactéries et de cérumen, ce qui augmente le risque d'infections.

L’oreille moyenne du chien

L’oreille moyenne est le vecteur entre l’oreille externe et l’oreille interne.

Elle est composée :

du tympan, une membrane fine presque circulaire et légèrement concave ;

de la cavité tympanique ;

de trois osselets : le marteau, l'enclume et l'étrier, baptisés ainsi en raison de leur ressemblance aux objets du même nom.

Tous ces éléments fonctionnent de concert : le tympan amplifie les vibrations perçues par l'oreille externe, tandis que les osselets se chargent de transmettre ces informations à l’oreille interne.

L'oreille interne du chien

L’oreille interne est un organe complexe, qui permet notamment de faire connaître au cerveau du chien la position du corps dans l’espace.

Elle est composée :

de la cochlée, petit organe en forme d'escargot qui transforme les vibrations en impulsions électriques ;

du vestibule (ou système vestibulaire), un organe constitué de canaux et de nerfs, garant de l’équilibre et de la coordination des mouvements du chien.

Comme chez l'Homme, une lésion de l'oreille interne du chien peut non seulement perturber son audition, mais aussi provoquer des troubles de l'équilibre.

Les formes d'oreilles du chien

Les chiens ont des oreilles très différentes de celles des humains. Elles sont non seulement beaucoup plus grandes en comparaison de leur corps, mais elles peuvent aussi être portées de différentes manières.

On distingue ainsi :

les oreilles dressées et pointues, que l'on trouve par exemple chez le Berger Allemand

les oreilles dressées et arrondies, qui font le charme du Bouledogue Français

les oreilles semi-dressées, à l'image du Border Collie

les oreilles semi-tombantes, comme le Fox Terrier

les oreilles tombantes, comme le Cavalier King Charles

les oreilles "pliées", petite touche d'élégance que l'on trouve chez les Lévriers.

Si la forme des oreilles varie autant d'une race à l'autre, c'est qu'elle a été modifiée au fur et à mesure des croisements et des sélections opérés par les éleveurs, qu'ils aient été effectués pour des questions fonctionnelles ou esthétiques.

Malheureusement, esthétique ne rime pas toujours avec santé : tandis que les races de chiens à la gueule écrasée ont davantage de problèmes respiratoires que les autres, les chiens dont les oreilles ne sont pas larges et droites sont plus sujets aux maladies auriculaires que leurs congénères. Ceci est dû au fait que l'air circule moins bien dans des oreilles étroites, pliées ou tombantes : la température et l'humidité y sont donc plus importantes, ce qui favorise les infections et augmente le risque d'otite du chien.

À quoi servent les oreilles du chien ?

Si l'oreille du chien est évidemment l'organe de l'audition, elle a en réalité plusieurs autres fonctions moins connues : elle joue un rôle essentiel dans le sens de l'équilibre, et elle l'aide également à communiquer avec ses congénères et avec les autres animaux.

L'oreille du chien, organe de l'audition

Comme chez l'Homme et la plupart des autres animaux, l'oreille est l'organe de l'audition : c'est grâce à elle que le chien peut entendre les sons.

Les vibrations de l'air sont ainsi captées par l'oreille externe, puis se propagent à l'oreille moyenne avant d'atteindre l'oreille interne. Elles y sont converties en impulsions électriques avant d'être envoyées au système nerveux du chien. Tout ceci se produit en un temps infime : le traitement de l'information sonore par l'oreille puis le cerveau est quasi instantané.

À la différence de l'Homme, le chien est capable de faire pivoter ses oreilles indépendamment l'une de l'autre et sans avoir à bouger la tête : cette particularité, que l'on retrouve aussi chez le chat, lui permet de repérer plus précisément la provenance d'un son et de calculer approximativement la distance qui l'en sépare, sans même qu'il n'ait besoin de quitter des yeux ce qu'il est en train d'observer. Par ailleurs, le fait que le son soit réceptionné avec un léger décalage temporel entre les deux oreilles lui permet une meilleure triangulation pour localiser la source d'émission.

D'autre part, on dit souvent que l'ouïe du chien est plus fine que celle de l'Homme, et cela est tout à fait juste. En effet, il est capable d'entendre des sons de très faible intensité, inaudibles par exemple pour son maître. De plus, il est en mesure de percevoir des sons très aigus : là où le spectre auditif de l'être humain s'étend en moyenne de 20 Hz (limite des infrasons) à 20.000 Hz (limite des ultrasons), celui du chien va de 67 Hz à 45.000 Hz. C'est ce qui explique pourquoi il réagit au son d'un sifflet à ultrasons, alors qu'un humain n'entend rien du tout.

L'oreille interne du chien, organe de l'équilibre

L'oreille interne, et plus particulièrement le système vestibulaire, est considérée comme l'organe de l'équilibre chez le chien.

C'est elle qui perçoit les accélérations, les déplacements et l'orientation du corps dans l'espace. Elle transmet en temps réel toute une série d'informations au cerveau, qui peut alors corriger de manière quasi instantanée un éventuel déséquilibre.

Le fonctionnement de l'oreille interne est d'ailleurs à l'origine du mal des transports du chien. En effet, ce problème survient lorsque les informations envoyées au cerveau par le vestibule sont en contradiction avec celles envoyées par les yeux et d'autres parties de son corps. Typiquement, lors d'un voyage en voiture, son oreille perçoit le mouvement du véhicule, alors que lui-même a l'impression d'être immobile. Son cerveau ne sait pas comment il doit réagir, et c'est cette indécision qui provoque vertiges, nausées et autres symptômes désagréables.

D'autre part, lorsque l'oreille interne d'un chien ne fonctionne pas bien, il a du mal à conserver son équilibre : c'est ce qu'on appelle le syndrome vestibulaire. Cette affection peut avoir de nombreuses causes : une otite mal soignée, une tumeur, le vieillissement, etc. Selon les cas, elle peut être soignable ou non.

L'oreille du chien, outil du langage non verbal

Les oreilles du chien ne lui servent pas qu'à entendre, loin s'en faut !

En effet, dans la mesure où il peut contrôler (dans une certaine mesure) le mouvement de ses oreilles, il utilise cette faculté pour communiquer avec ses congénères, et même avec d'autres espèces animales. De fait, les oreilles font partie intégrante de la communication non verbale du chien.

Ainsi : 

des oreilles droites ou légèrement tournées vers l'avant sont synonymes de concentration  

des oreilles légèrement rabattues expriment une inquiétude, un soupçon ou une méfiance  

des oreilles complètement rabattues peuvent témoigner d'une intention d'attaquer, d'une volonté de jouer ou d'une marque de profond respect. Tout dépend de la situation et des autres signaux que le chien envoie (grognements, mouvements de la queue, etc.).

 

 

L'appareil cardiovasculaire du chien

 

Appareil cardiovasculaire du chien

Le coeur du chien fonctionne comme une pompe qui distribue le sang dans tout le corps, par les artères et les veines. Le coeur comprend deux oreillettes et deux ventricules. Le coeur gauche et le coeur droit ne communiquent pas, sauf dans certains cas pathologiques.

Le sang enrichi en oxygène gagne, par la voie artérielle, les organes du corps. L’oxygène est utilisé par les cellules de tous les organes comme source d’énergie. Le sang s’appauvrit en oxygène et s’enrichit en gaz carbonique. Par la voie veineuse, le sang retourne aux poumons pour éliminer le gaz carbonique et refaire le plein d’oxygène, et ainsi de suite à chaque seconde de la vie, de la naissance jusqu’à la mort.

Quelle machine merveilleuse que ce coeur qui bat régulièrement en s’adaptant aux besoins de l’organisme tout au long de la vie du chien ! Lorsque le chien fait un effort, les besoins en oxygène des muscles augmentent, et le coeur s’adapte en augmentant la fréquence cardiaque. Au repos, les besoins diminuent, et le coeur ralentit grâce à un système complexe de régulation des battements cardiaques.

La fréquence cardiaque varie également avec l’âge du chien, son état physiologique et sa taille. On a remarqué, chez la plupart des chiens de petite taille, une fréquence cardiaque supérieure à la moyenne. Les anomalies cardiaques de naissance existent chez les chiots. Elles seront détectées lors de la première visite chez le vétérinaire, par exemple au moment du premier vaccin.

Pour examiner le coeur, le vétérinaire utilise un stéthoscope, afin de détecter un bruit anormal, encore appelé souffle cardiaque. La radiographie, l’échographie et l’électrocardiogramme sont utilisés pour préciser le diagnostic.

 

Appareil cardiovasculaire du chien elevage du bois foucher

L'appareil digestif du chien

 

Appareil digestif du chien

L’appareil digestif du chien comprend les différents organes qui interviennent dans la digestion, de la bouche jusqu’à l’anus, ainsi que les glandes digestives, comme le foie et le pancréas.

Les aliments sont broyés dans la bouche par les dents, et imbibés de salive avant d’être avalés. Le chien avale très vite des morceaux assez gros sans mastiquer beaucoup.

Les glandes salivaires, nombreuses, sécrètent la salive qui agit en humidifiant et en lubrifiant les aliments.

Les enzymes contenues dans la salive débutent le phénomène de digestion de certains constituants des aliments. Le bol alimentaire passe ensuite dans le pharynx, carrefour des voies respiratoires et digestives, puis dans l’oesophage jusqu’à l’estomac.

La musculature de l’oesophage permet l’avancée des aliments dans sa lumière, mais il n’a aucun rôle dans la digestion.

L’estomac du chien est assez petit, sa contenance est de l’ordre de un à deux litres. Mais l’estomac est un organe très dilatable. Le chien peut avaler de grandes quantités de nourriture, son estomac va se dilater et son ventre se gonfler.

Les glandes de l’estomac sécrètent des enzymes extrêmement puissantes, ainsi que des acides capables de digérer ce que le chien a avalé. La musculature de l’estomac aide à la digestion et à la progression des aliments dans le tube digestif vers l’intestin grêle.

Celui-ci mesure environ six fois la longueur du chien, soit plus de trois mètres… C’est dans l’intestin grêle que se déverse la bile sécrétée par le foie et les sucs pancréatiques.

Sur toute sa longueur, l’intestin grêle est parsemé de glandes favorisant la digestion.

La digestion s’achève dans le gros intestin, où les matières fécales se forment. Dans le gros intestin sont également synthétisées de nombreuses vitamines essentielles à l’organisme.

Le rectum termine le tube digestif. Dans cette portion, les fèces sont stockées jusqu’à leur expulsion.

Deux glandes situées de part et d’autre du rectum, les glandes anales, sécrètent un produit gras et malodorant qui sert à lubrifier le passage des matières fécales. Le foie du chien est composé de quatre lobes hépatiques. Les fonctions du foie sont nombreuses et variées : synthèse des lipides, des albumines, synthèse de l’urée, de l’acide urique, synthèse des agents de la coagulation sanguine. Le foie sert de réservoir pour le sang et les vitamines ; c’est aussi l’organe qui détruit les toxines.

Les cellules du foie sécrètent la bile qui est stockée dans la vésicule biliaire, avant de se déverser dans l’intestin grêle. La bile sert essentiellement à digérer les graisses.

Le pancréas sécrète le suc pancréatique qui permet la dégradation des aliments grâce aux nombreuses enzymes qu’il contient.

Le pancréas sécrète également l’insuline et le glucagon, hormones de la régulation de la glycémie.

 

Appareil digestif du chien elevage du bois foucher

L'appareil respiratoire du chien

 

Appareil respiratoire du chien

L’appareil respiratoire du chien débute avec le nez, qui est aussi l’organe de l’olfaction, sens très développé et vital chez le chien. L’air passe ensuite dans les sinus, recouverts par une muqueuse qui protège les voies respiratoires postérieures, et qui tient également un rôle important dans l’olfaction.

Les nombreuses circonvolutions des sinus permettent d’augmenter la surface de contact muqueuse-air, et ainsi de réchauffer l’air et de démultiplier les capacités olfactives du chien. Le larynx, où s’insèrent les cordes vocales, fait la jonction avec la trachée.

La trachée, maintenue ouverte par des anneaux cartilagineux, s’étend du larynx aux poumons. Les deux poumons sont enveloppés dans la plèvre. La trachée se ramifie en de nombreuses bronches de plus en plus petites qui forment l’arbre bronchique. Pour examiner l’appareil respiratoire, le vétérinaire utilise le stéthoscope et la radiographie.

Il peut également effectuer d’autres examens après prélèvement dans les voies respiratoires suivi d’analyses du laboratoire. Rappelons que les canidés, et donc le chien, diminuent la température de leur corps, non pas par la transpiration, mais par la polypnée (accélération de la fréquence respiratoire).

Pour se refroidir, le chien halète : il augmente ainsi le courant d’air dans ses voies respiratoires et refroidit son corps de cette façon.

 

Appareil respiratoire chien elevage du bois foucher

L'appareil urinaire du chien

 

Appareil urinaire du chien

Les voies urinaires des chiens sont des organes indispensables au bon fonctionnement de l'organisme des chiens. Elles permettent l'évacuation des déchets et des toxines.

L’appareil urinaire du chien est formé par les reins et les voies urinaires : uretère, vessie et urètre. En fonctionnant, l’organisme crée des déchets qui sont éliminés dans l’urine, par les reins. Les reins permettent également, par un système de contrôle, de maintenir la quantité d’eau présente dans le corps constante, en déclenchant un ensemble de mécanismes pour éliminer l’eau en excès, ou pour diminuer les pertes, en cas de manque.

Les reins sont situés dans la cavité abdominale, sous la voûte lombaire. Le rein droit est placé un peu en avant du rein gauche. L’urine est collectée dans le bassinet et rejoint la vessie par l’uretère. L’urine est stockée dans la vessie, qui doit pouvoir se distendre raisonnablement, jusqu’au moment où l’urine est expulsée par l’urètre. Le mécanisme de la miction est commandé par un système nerveux complexe.

L'appareil génital du chien

 

Appareil génital du chien

Les testicules sont les glandes sexuelles mâles. C’est dans les testicules que sont formés les spermatozoïdes. Les testicules sécrètent l’hormone mâle qu'on appelle la testostérone, comme chez l'homme.

Les testicules sont situés à l’extérieur de la cavité abdominale pour que leur température reste inférieure à celle du corps. Un chien dont les testicules sont situés dans l’abdomen (testicules ectopiques) est donc stérile, car les spermatozoïdes ne peuvent se former.

Les spermatozoïdes sont collectés dans l’épididyme, puis suivent le canal déférent jusqu’à l’urètre. Le canal déférent s’ouvre ensuite sur l’urètre à hauteur de la prostate. La prostate sécrète un liquide qui vient ainsi compléter le sperme.

La verge, terminée par le gland, est protégée par un repli de peau : le fourreau. Elle est formée par le corps caverneux, qui se gonfle de sang lors de l’érection, et par l’os pénien.

Un renflement, propre à l'espèce canine,  situé sur la verge se gonfle également fortement au moment du coït, ce qui permet d'empêcher la rétraction de la verge hors du vagin. Le coït dure quinze à trente minutes, voire plus, et permet l’écoulement du sperme dans les voies génitales femelles.

La cryptorchidie du chien
Pendant le développement du foetus, les testicules migrent de leur position intra-abdominale vers les bourses, par le trajet inguinal. Parfois, les testicules ne sont pas en place dans les bourses. Ils ont été stoppés dans leur migration. On peut les retrouver soit dans l’abdomen, soit dans le trajet inguinal.

Si les deux testicules sont absents, on dit que le chien est cryptorchide. Si un seul des testicules n’est pas à sa place dans les bourses, on dit que le chien est monorchide. Les chiens cryptorchides sont stériles, les chiens monorchides sont féconds.

Si l’anomalie est détectée assez tôt, lorsque le chiot est encore très jeune, un traitement médical peut parfois corriger la position des glandes sexuelles. Lorsque les testicules ne sont pas en place, il est conseillé de faire pratiquer leur ablation, car le chien risque de développer des tumeurs des testicules.

Bon à savoir : les chiens cryptorchides ou monorchides sont refusés à l’examen de confirmation, et sont donc écartés de la reproduction (pour les chiens monorchides).

 

Appareil génital de la chienne

Les ovaires sont les glandes génitales femelles. Elles sont situées dans l’abdomen à hauteur des troisième et quatrième vertèbres lombaires. Les ovules, cellules sexuelles, se forment dans les ovaires.

Après l’ovulation, les ovules atteignent l’utérus en empruntant les oviductes, canaux assez fins qui, par leurs contractions, guident les ovules jusque dans l’utérus. L’utérus (ou matrice) est formé par un endothélium composée d'une musculeuse et d'une séreuse. C’est dans l’endothélium que va s’implanter l’oeuf.

A noter : la musculeuse peut se détendre énormément.

Le volume d’un utérus en phase de gestation est multiplié par cent par rapport au volume de l’utérus non gestant. Les muscles lisses de la matrice aident à l’expulsion des chiots au moment de la mise bas, grâce à de très fortes contractions. La séreuse, prolongement du péritoine, entoure la partie musculaire de l’utérus. L’utérus est formé de deux cornes utérines et d’un corps terminé par le col de l’utérus, et prolongé par le vagin.

Le vagin de la chienne, situé dans la cavité pelvienne, est incliné à 45°. Il termine l’appareil génital de la femelle. Chez la chienne on compte cinq paires de mamelles : une paire de mamelles inguinales, deux paires de mamelles abdominales, et deux paires de mamelles thoraciques.

Les chiots se disputent souvent les mamelles inguinales, où a lieu la plus forte production de lait. Le lait s’écoule par cinq à huit orifices percés dans chaque tétine.

 

Le système endocrinien du chien

 

Système endocrinien du chien

Le système endocrinien du chien est extrêmement complexe. En médecine humaine, cette science est d’ailleurs exercée par des spécialistes appelés endocrinologues. Nous allons ici simplement donner quelques informations sur les principales glandes du système endocrinien.

Les glandes endocrines n’ont pas de canal excréteur. Leurs sécrétions se déversent directement dans le sang, pour agir sur des récepteurs de l’organisme. Ce sont des vecteurs d’information interne. Les glandes exocrines déversent leurs sécrétions dans le milieu extérieur par un canal excréteur. Par exemple, les glandes salivaires sont des glandes exocrines. Les hormones activent les réactions chimiques naturelles de l’organisme. Elles permettent de maintenir le milieu intérieur stable.

L’hypophyse, de la taille d’un petit pois, est située sous l’encéphale. Elle-même commandée par l’hypothalamus, l’hypophyse est le véritable chef d’orchestre de tout le système endocrinien : elle commande les sécrétions de l’ensemble des glandes endocrines.

Deux glandes situées en arrière du larynx forment les glandes thyroïdes.

Les glandes thyroïdes ont un rôle dans le métabolisme de l’eau. Les parathyroïdes, au nombre de quatre, annexées à la thyroïde, régulent le taux de calcium et le métabolisme des os.

Les surrénales sont situées en avant des reins. Elles sécrètent l’adrénaline et règlent le métabolisme des glucides et des protides.

Le pancréas comprend une partie exocrine, et une partie endocrine. Le pancréas endocrine sécrète l’insuline, hormone de régulation du sucre dans le sang.

Les tumeurs du pancréas peuvent, provoquer une hyperglycémie, augmentation du taux de sucre dans le sang.

Les testicules et les ovaires sécrètent les hormones sexuelles dont les rôles sont multiples : libido, caractères sexuels secondaires, maintien de la grossesse...

 

Systeme andocrinien du chien elevage du bois foucher